Pertes vaginales, démangeaisons, irritations locales, douleurs signent une inflammation au niveau du vagin. L’
infection vaginale est la plus courante. Celle ci peut être d'origine bactérienne, virale, parasitaire ou mycosique. Une simple irritation peut également entraîner ce type de pathologie. Identifier la cause d’une vaginite est essentiel pour la traiter correctement.
Les vaginites
Les symptômes communs accompagnant les
vaginites sont le
prurit, et les sensations de
brûlures locales au niveau de la vulve et du vagin. Les grandes lèvres sont souvent enflées ou rouges, avec la présence parfois de petites vésicules. Les rapports sexuels deviennent douloureux et des brûlures urinaires peuvent être ressenties avec de possibles difficultés à uriner. Un
écoulement vaginal est souvent présent, il se présente différemment selon la nature de la vaginite.
- Dans la vaginite non infectieuse, et dans celle due au virus de l’herpès, il n’y a pas d’écoulement.
- Dans la mycose vaginale, les pertes sont épaisses, blanchâtres, on parle souvent d’aspect de lait caillé.
- Dans la vaginite bactérienne, l’écoulement est plus fluide de couleur gris, jaune ou verdâtre et il se caractérise surtout par une forte odeur désagréable.
- Dans les vaginites parasitaires, les pertes ont un aspect mousseux et aéré.
- La moitié des infections vaginales ont pour origine un champignon. Elle est principalement due au Candida albicans, on parle de candidose vaginale.
Mis à part certains symptômes différentiels, le diagnostic se fera plus précisément grâce à un prélèvement effectué au laboratoire ou par votre médecin. Celui-ci vous prescrira le traitement anti-infectieux adapté.
Des
tests de diagnostics vaginaux existent, ils permettent de différencier les infections bactériennes des infections mycosiques.
30 % des vaginites n’ont pas d’origine infectieuse elles sont la conséquence d’irritations occasionnées par des réactions locales d’intolérance (gels douche, spermicides, préservatifs, vêtements synthétiques…). Elles peuvent également être liées à une dermatose (psoriasis, lichen, eczéma).
Enfin, la ménopause entraîne une sécheresse vaginale accrue. Elle est due à une atrophie vaginale liée à un déficit en œstrogène. Plus sensibles, les muqueuses ont tendance à s’irriter. L’utilisation d’un
gel lubrifiant est alors conseillée.
Myleugyne ovule : traiter une mycose vaginale
Myleugyne en ovule est un médicament indiqué dans le traitement local des
mycoses vaginales, notamment en cas de candidose il contient du nitrate d’
éconazole, un principe actif doué d’une activité antifongique et antibactérienne. Il se présente sous forme d’ovules à placer dans le fond du vagin. La particularité de ces ovules est de
libérer leur
substance active d’une
façon prolongée, permettant ainsi à
Myleugyne de rester actif durant plusieurs jours.
La posologie habituelle
Myleugine ovule LP de ce médicament est
une administration unique d’un ovule le soir au coucher, à placer profondément dans le vagin. Dans certaines situations de mycoses rebelles et récidivantes, une administration le soir au coucher, suivie d’un ovule à placer le lendemain matin, peut être préconisée.
L’ovule doit être administré en position couchée, et vous devez rester allongée pendant au moins 10 minutes. Pensez à porter une protection, afin d’éviter les désagréments des pertes vaginales consécutives à l’administration des ovules Myleugyne. Le traitement ne doit pas être interrompu pendant les règles.
Parallèlement au traitement médicamenteux, nous vous conseillons de faire votre toilette avec un
savon à pH neutre ou alcalin.
Pour traiter les éventuelles extensions vulvaires ou anales de la mycose, il est souvent nécessaire d’associer avec les ovules
Myleugyne une crème ou émulsion antifongique en application locale. Le traitement du partenaire sera à envisager selon les situations.
Enfin, en conseils associés il est souhaitable d’éviter l’utilisation de tampons internes pendant le traitement, ainsi que le port de vêtements trop serrés. Les sous-vêtements en matière naturelle (coton) sont conseillés.
Ne pas avoir recourt aux douches vaginales pendant une mycose.
Attention, ce médicament risque d’altérer le latex des diaphragmes, évitez de les utiliser pendant le traitement. De la même façon, soyez vigilant, les crèmes et ovules spermicides sont moins efficaces lors d’un traitement vaginal.