Sexualité : les différents risques sur la santé
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 23/10/2024 à 15h10, publié le 29/06/2015 à 14h06
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Premiers baisers, nouvelle rencontre, vacances, partenaires multiples… Les rapports sexuels peuvent présenter certains risques pour votre santé.
Essentielle à la santé et au bien-être, la sexualité peut vous exposer néanmoins à certains désagréments, comme les infections sexuellement transmissibles (IST), un oubli de pilule, un accident de préservatif, les mycoses vaginales, les irritations, les infections urinaires, les morpions, ou encore la fracture du pénis ou une rupture du frein chez l’homme… Pharma GDD fait le point sur tous ces risques qui peuvent impacter votre sexualité.
Si les nombreuses campagnes de prévention contre le sida ont largement contribué à diminuer la propagation des maladies sexuellement transmissibles, on constate ces dernières années une recrudescence des infections, liée à un probable relâchement des mesures de protection, ou à des pratiques sexuelles plus à risques (rapports sexuels non protégés, partenaires multiples…), notamment chez les jeunes.
Une fois contaminé le VIH est présent dans l’organisme et vous êtes séropositif. Sans traitement le virus va s’attaquer aux cellules de l’immunité et affaiblir votre système immunitaire pour se manifester par le syndrome de l’immunodéficience humaine (SIDA), le stade ultime d’une infection au VIH.
Une affection au VIH passe inaperçue les premières années, et beaucoup de personnes peuvent être séropositives sans le savoir, et ainsi transmettre la maladie involontairement. Ne bénéficiant d’aucun vaccin, le dépistage représente le seul moyen de diagnostiquer une infection au VIH afin de mettre en place rapidement un traitement et d’éviter sa transmission.
Si à la suite d’un rapport sexuel, vous avez des doutes ou si vous pensez être à risques, vous devez impérativement faire un test, des autotests sont disponibles sur notre site.
Les digues dentaires notamment, celles de la marque de dispositifs médicaux Bivea Medical sont conseillés en cas de contacts oraux-génitaux, pour réduire les risques de contamination.
Pour l’hépatite B, il est possible d’effectuer un test sanguin afin de savoir si vous êtes immunisé. Si ce n’est pas le cas, vous avez la possibilité de vous faire vacciner.
Pour les autres infections sexuelles transmissibles, en raison d’une possible absence de symptômes, il est vivement conseillé de se faire dépister si votre activité sexuelle est à risques. Il suffit de consulter un médecin et de procéder à un prélèvement (urinaire, vaginal ou urétral) dans un laboratoire.
Le risque de mycose vaginale peut également être accru lors des rapports sexuels, notamment en été où l’activité sexuelle est souvent plus importante. Une hygiène intime adaptée est vivement recommandée pour limiter leur incidence. Des ovules destinés à rééquilibrer la flore vaginale sont également disponibles et pourront vous éviter ces désagréments.
En cas de pépin (rapport sans protection, préservatif qui craque ou glisse, oubli de la pilule, etc.), la contraception d’urgence (pilule du lendemain) permet de prévenir la grossesse à condition d’être prise de préférence dans les 12 heures (Lévonorgestrel), ou dans les 5 jours (EllaOne), qui suivent le rapport à risques. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre fiche conseil sur la pilule du lendemain.
La fracture se produit sur un pénis en érection et se manifeste par un craquement, de très vives douleurs suivies de l’apparition d’un important œdème et d’un hématome. Il s’agit d’une urgence qui nécessite une intervention chirurgicale rapide afin de conserver intact la fonction érectile.
Le pénis étant dépourvu d’os, la fracture du pénis, correspond à une déchirure plus ou moins importante des corps caverneux et de leur enveloppe, l’albuginée, qui se rigidifie au moment de l’érection, et qui peut alors se briser en cas de mouvements brusques. L’urètre peut également être rompu, le sang va alors s’écouler par le méat urinaire.
La rupture du frein du prépuce est un accident plus bénin, mais toutefois spectaculaire en raison des saignements qu’elle provoque. Elle est due à la déchirure de la fine membrane qui relie le prépuce au gland. Elle survient souvent lorsque le frein est court, et au début de la vie sexuelle du jeune homme au moment de la pénétration, ou au cours de la masturbation.
La rupture du frein est généralement sans gravité et n’impactera pas votre sexualité. Cependant, si les saignements persistent, ou que la cicatrisation est longue, il est nécessaire d’aller consulter un urologue. Un petit geste chirurgical peut s’avérer nécessaire.
En cas de petite déchirure du frein, appliquez une compresse pendant plusieurs minutes en comprimant légèrement afin de stopper l’hémorragie. Puis nettoyer avec de l’eau et du savon. Vous devrez vous abstenir de tout rapport sexuel pendant la phase de cicatrisation.
Et pour savoir comment obtenir des réponses à toutes les questions que vous vous posez en matière de sexualité, consultez l'article de notre blog : Tout savoir sur la sexualité. Retrouvez notre fiche conseil CMV : Symptômes et Traitement.
Essentielle à la santé et au bien-être, la sexualité peut vous exposer néanmoins à certains désagréments, comme les infections sexuellement transmissibles (IST), un oubli de pilule, un accident de préservatif, les mycoses vaginales, les irritations, les infections urinaires, les morpions, ou encore la fracture du pénis ou une rupture du frein chez l’homme… Pharma GDD fait le point sur tous ces risques qui peuvent impacter votre sexualité.
Les infections sexuellement transmissibles
Les infections sexuellement transmissibles sont provoquées par des bactéries ou des virus qui se transmettent lors d’un rapport sexuel non ou mal protégé. La rupture de préservatif par exemple expose à ce type de risques. Les agents infectieux les plus dangereux sont le VIH et le virus de l’hépatite B. Les infections à chlamydia, à gonocoque ou au tréponème pâle sont également très présentes.Si les nombreuses campagnes de prévention contre le sida ont largement contribué à diminuer la propagation des maladies sexuellement transmissibles, on constate ces dernières années une recrudescence des infections, liée à un probable relâchement des mesures de protection, ou à des pratiques sexuelles plus à risques (rapports sexuels non protégés, partenaires multiples…), notamment chez les jeunes.
VIH
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) se transmet par voie sexuelle lors d’un rapport non protégé par pénétration vaginale, anale ou buccale. Il se transmet également par voie sanguine par contact direct avec du sang contaminé, ou via du matériel infecté.Une fois contaminé le VIH est présent dans l’organisme et vous êtes séropositif. Sans traitement le virus va s’attaquer aux cellules de l’immunité et affaiblir votre système immunitaire pour se manifester par le syndrome de l’immunodéficience humaine (SIDA), le stade ultime d’une infection au VIH.
Une affection au VIH passe inaperçue les premières années, et beaucoup de personnes peuvent être séropositives sans le savoir, et ainsi transmettre la maladie involontairement. Ne bénéficiant d’aucun vaccin, le dépistage représente le seul moyen de diagnostiquer une infection au VIH afin de mettre en place rapidement un traitement et d’éviter sa transmission.
Si à la suite d’un rapport sexuel, vous avez des doutes ou si vous pensez être à risques, vous devez impérativement faire un test, des autotests sont disponibles sur notre site.
Blennorragie
La blennorragie ou gonococcie est provoquée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae (gonocoque). Elle se manifeste le plus souvent chez l’homme par une urétrite accompagnée de brûlures à la miction et d’écoulement purulent. Souvent asymptomatique chez la femme, elle peut provoquer des vaginites et des leucorrhées (pertes blanches). Cette infection nécessite un traitement antibiotique des deux partenaires pour éviter de graves complications.Chlamydia
Les infections à Chlamydiae trachomotis concernent principalement les femmes (environ 75 % des cas). Le tableau clinique le plus courant est l’apparition d’un petit chancre au point d’inoculation ou d’une cervicite (inflammation du col de l’utérus). Parfois très peu symptomatique, il est cependant très important de diagnostiquer et traiter une chlamydiose, en raison des risques d’infections hautes et de stérilité qu’elle peut induire chez la femme.Syphilis
La syphilis est une infection sexuellement transmissible due à Treponema Pallidum, une bactérie à l’origine de graves complications au niveau cardiaque, oculaire et cérébral, si elle n’est pas diagnostiquée et traitée correctement. De plus, si la mère est atteinte, elle infectera son bébé. Elle se manifeste en plusieurs phases : la première consiste en l’apparition d’une petite ulcération indolore qui peut passer inaperçue. La seconde phase se caractérise par des éruptions qui peuvent durer plusieurs semaines. La phase latente dite silencieuse est sans signes cliniques. Enfin, la syphilis tardive se manifeste, avec les signes neurologiques et psychiatriques caractéristiques. Ce dernier stade est très exceptionnel de nos jours grâce aux traitements antibiotiques.Hépatite B
Le virus de l’hépatite B se transmet de deux façons : par voie sanguine, par contact direct ou indirect avec du sang contaminé, ou par voie sexuelle, lors d’un rapport sexuel insuffisamment protégé avec un partenaire infecté. Il est responsable d’atteintes du foie qui peut se transformer dans 5 à 10 % des cas en hépatite chronique et évoluer en cirrhose ou en cancer du foie. Il s’agit donc d’un virus très redoutable. La vaccination contre l’hépatite B constitue le meilleur moyen de prévention. Elle est devenue obligatoire en France chez les enfants depuis janvier 2018 et est vivement recommandée chez les populations à risques.Comment se prémunir des IST ?
Le seul moyen de se prémunir des IST est d’une part de se protéger efficacement, et d’autre part de se faire dépister afin de limiter les risque des contaminations.La protection
Le préservatif (masculin ou féminin) est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour limiter le risque infectieux. De très nombreux modèles de préservatifs sont disponibles sur notre site afin de répondre aux attentes et aux préférences de chacune et chacun.Les digues dentaires notamment, celles de la marque de dispositifs médicaux Bivea Medical sont conseillés en cas de contacts oraux-génitaux, pour réduire les risques de contamination.
Le dépistage
Le dépistage du SIDA permet de connaître son statut sérologique rapidement pour mieux se protéger et protéger les autres. Le test est conseillé en cas de rapport à risques, de partenaires multiples, de volonté d’arrêter l’utilisation du préservatif ou encore de désir de grossesse. Il est effectué de manière confidentielle, anonyme et gratuite. Pour connaître les centres de dépistage plusieurs solutions : appeler Sida info service (n° vert : 0800 840 800), consulter son médecin traitant, ou s’adresser à un centre de planification familiale.Pour l’hépatite B, il est possible d’effectuer un test sanguin afin de savoir si vous êtes immunisé. Si ce n’est pas le cas, vous avez la possibilité de vous faire vacciner.
Pour les autres infections sexuelles transmissibles, en raison d’une possible absence de symptômes, il est vivement conseillé de se faire dépister si votre activité sexuelle est à risques. Il suffit de consulter un médecin et de procéder à un prélèvement (urinaire, vaginal ou urétral) dans un laboratoire.
Les morpions
Le pou du pubis ou morpion (Phtirius pubis) est un parasite qui se fixe au niveau du poil pubien provoquant des démangeaisons et des irritations. Il se transmet par contact direct lors des rapports sexuels. Une contamination via les vêtements et les draps infestés est également possible. Pour se débarrasser des morpions, il est nécessaire de traiter tous les partenaires et de désinfecter rigoureusement le linge contaminé.Les irritations vaginales
La sécheresse vaginale est un phénomène dont souffrent de nombreuses femmes notamment au moment de la ménopause. Elle est à l’origine de rapports sexuels douloureux et inconfortables, voire de lésions (déchirures vaginales). L’utilisation d’un lubrifiant au moment du rapport sexuel peut pallier cet inconfort. Des ovules et des dispositifs médicaux hydratants sont également disponibles afin d’hydrater durablement les muqueuses. Des solutions nettoyantes comme Aginax soin intime apportent du confort à l'intimité.Les infections urinaires et les mycoses vaginales
Les bactéries présentes dans le vagin peuvent contaminer les voies urinaires lors des rapports sexuels, et provoquer des cystites ou des infections urinaires. Pour les éviter, il est conseillé d’uriner après chaque relation sexuelle. En cas de légers troubles urinaires des compléments alimentaires à base de plantes pourront contribuer à soulager votre inconfort. En cas de fièvre ou de symptômes persistants, contactez un médecin.Le risque de mycose vaginale peut également être accru lors des rapports sexuels, notamment en été où l’activité sexuelle est souvent plus importante. Une hygiène intime adaptée est vivement recommandée pour limiter leur incidence. Des ovules destinés à rééquilibrer la flore vaginale sont également disponibles et pourront vous éviter ces désagréments.
Le risque de grossesse
Le risque d’une grossesse non désirée est certainement le principal risque d’un rapport sexuel. Pour l’éviter, il est essentiel d’adopter une méthode contraceptive régulière. Contraception barrière, hormonale ou contraception naturelle de multiples solutions s’offrent à vous mesdames. Pour choisir la méthode de contraception qui vous correspond, parlez-en avec votre gynécologue.En cas de pépin (rapport sans protection, préservatif qui craque ou glisse, oubli de la pilule, etc.), la contraception d’urgence (pilule du lendemain) permet de prévenir la grossesse à condition d’être prise de préférence dans les 12 heures (Lévonorgestrel), ou dans les 5 jours (EllaOne), qui suivent le rapport à risques. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre fiche conseil sur la pilule du lendemain.
Le risque cardiaque
Selon la fédération française en cardiologie, l’activité sexuelle correspond à un effort physique modéré (20 marches à monter à bonne allure), et son action est considérée comme bénéfique sur le système cardiovasculaire. En effet, il contribue au bon fonctionnement du muscle cardiaque comme tout effort physique. Même s’il n’est pas nul, le risque d’avoir un accident cardiaque pendant un rapport sexuel est très faible : 0.19 % de décès chez les hommes et 0.016 % chez la femme. Cependant, si vous souffrez de pathologie cardiovasculaire, ou si vous êtes en période de convalescence après une chirurgie cardiaque ou un infarctus du myocarde, il est essentiel de contacter votre médecin avant de reprendre une activité sexuelle.Fracture du pénis et rupture du frein
La fracture du pénis est une pathologie souvent accidentelle qui peut survenir au cours des ébats amoureux. Elle concerne surtout les adultes jeunes et est généralement provoquée par un traumatisme coïtal, on parle souvent du « faux pas du coït », ou au cours d’une masturbation brutale.La fracture se produit sur un pénis en érection et se manifeste par un craquement, de très vives douleurs suivies de l’apparition d’un important œdème et d’un hématome. Il s’agit d’une urgence qui nécessite une intervention chirurgicale rapide afin de conserver intact la fonction érectile.
Le pénis étant dépourvu d’os, la fracture du pénis, correspond à une déchirure plus ou moins importante des corps caverneux et de leur enveloppe, l’albuginée, qui se rigidifie au moment de l’érection, et qui peut alors se briser en cas de mouvements brusques. L’urètre peut également être rompu, le sang va alors s’écouler par le méat urinaire.
La rupture du frein du prépuce est un accident plus bénin, mais toutefois spectaculaire en raison des saignements qu’elle provoque. Elle est due à la déchirure de la fine membrane qui relie le prépuce au gland. Elle survient souvent lorsque le frein est court, et au début de la vie sexuelle du jeune homme au moment de la pénétration, ou au cours de la masturbation.
La rupture du frein est généralement sans gravité et n’impactera pas votre sexualité. Cependant, si les saignements persistent, ou que la cicatrisation est longue, il est nécessaire d’aller consulter un urologue. Un petit geste chirurgical peut s’avérer nécessaire.
En cas de petite déchirure du frein, appliquez une compresse pendant plusieurs minutes en comprimant légèrement afin de stopper l’hémorragie. Puis nettoyer avec de l’eau et du savon. Vous devrez vous abstenir de tout rapport sexuel pendant la phase de cicatrisation.
Conclusion
Si les IST (infections sexuelles transmissibles) et la grossesse représentent les risques essentiels des rapports sexuels, ils peuvent provoquer également un certain nombre d’autres désagréments qu’il est possible d’éviter en adoptant certaines mesures et habitudes. Pour se protéger des IST et prévenir les grossesses, le préservatif reste le moyen le plus efficace. Les méthodes de dépistages sont également essentielles afin de lutter contre la propagation des maladies sexuellement transmissibles.Et pour savoir comment obtenir des réponses à toutes les questions que vous vous posez en matière de sexualité, consultez l'article de notre blog : Tout savoir sur la sexualité. Retrouvez notre fiche conseil CMV : Symptômes et Traitement.