Il existe actuellement une dizaine de type de contraception, certaines plus efficaces que d’autres. Les contraceptions désignées par l’OMS comme très efficaces, désignent un taux de grossesse non désiré inférieur à 1 pour 100 femmes dès la première année d’utilisation (correcte et régulière).
Pilule contraceptive
Nous allons donc effectuer un survol de ces différents types de contraception dites « les plus efficaces ».
Commençons tout d’abord avec les
dispositifs oestroprogestatifs contenant 2 hormones : estrogène et progestatif. La plus connue est la pilule qui permet d’inhiber l’ovulation, de modifier la glaire cervicale qui s’oppose à la migration des spermatozoïdes et de modifier l’endomètre qui empêche toute nidation. La prise est composée d’un cycle de 21 jours avec un arrêt de 7 jours correspondant aux règles. D’autres pilules peuvent présenter 28 comprimés, sans phase d’arrêt entre 2 plaquettes (pas de règles).
Le patch contraceptif
Continuons sur un autre dispositif, le patch oestroprogestatif transdermique, qui possède le même mode d’action des pilules. Il est indiqué chez les femmes de 18 à 45 ans et est posé pour 7 jours, remplacé chaque semaine, pendant 3 semaines, suivie d’une semaine sans patch (règles). Le patch se pose sur les fesses, l’abdomen, la face externe du bras, à un endroit où il ne subit pas de frictions avec les vêtements et différent du précédent endroit. Il ne doit pas être appliqué sur les seins.
L'anneau vaginal
Enfin, il existe l’anneau vaginal oestroprogestatif. Son action repose principalement sur le blocage de l’ovulation. Il est destiné aux femmes de 18 à 40 ans, à laisser en place pendant 3 semaines avec un arrêt de 7 jours.
Ces dispositifs oestroprogestatifs exposent à un risque thromboembolique veineux et artériel, c’est pour cela que le prescripteur doit avant sa dispensation effectuer un examen complet avec bilan biologique, recherche d’antécédents personnels et familiaux, de facteurs de risques et de contre-indications. Un bilan de suivi est à effectuer tous les 5 ans.
L'implant contraceptif
Viennent ensuite les
dispositifs progestatifs dont leurs modes d’actions communs concernent la modification de la glaire cervicale (augmente sa viscosité) et certains vont en plus inhiber l’ovulation.
Parmi ces dispositifs, nous pouvons citer l’implant, celui-ci permet d’éviter les contraintes de la pilule avec sa prise quotidienne ou ses risques d’oublis. Il concerne principalement les femmes présentant une contre-indication aux dispositifs oestroprogestatif ou intra-utérin (DIU). Cet implant est implanté dans le bras en sous cutané pour une durée de 3 ans.
Il existe aussi un dispositif injectable, efficace sur 3 mois et qui concerne les femmes pour lesquelles les autres contraceptions ne sont pas utilisables.
Le stérilet ou DIU
Pour finir, une autre méthode de contraception est disponible avec les
dispositifs intra-utérins (DIU) : il en existe deux sortes, ceux au cuivre et ceux au lévonorgestrel. En ce qui concerne les DIU cuivre, leur durée d’efficacité varie de 4 à 10 ans selon le produit, ils inhibent la fécondation par le pouvoir cytotoxique du cuivre sur les spermatozoïdes et crée une inflammation locale pour empêcher l’implantation de l’ovocyte fécondé. Ce dispositif peut être aussi utilisé comme contraception d’urgence et prescrit à la suite d’un accouchement. Le DUI au Lévonorgestrel est quant à lui efficace sur 3 à 5 ans.
La contraception d'urgence
C'est cette même molécule mais à un autre dosage que le retrouve dans le comprimé de
Norlevo. Le mode d’action principal est de bloquer et/ou de retarder l’ovulation par la suppression du pic de l’hormone lutéinisante (LH). Le
Norlevo interfère avec le processus d’ovulation uniquement s’il a été administré avant l’augmentation initiale du taux de LH. Le lévonorgestrel n’a pas d’effet contraceptif d’urgence s’il est administré plus tard au cours du cycle. C'est pourquoi il est si important de prendre le comprimé de
Norlevo le plus tôt possible après le rapport sexuel non protégé et dans un délai maximal de 72 heures.
Les préservatifs
Parmi les contraceptions les moins efficaces, le préservatif masculin, qui fait partie des
contraceptifs barrières, représente le dispositif avec le taux de grossesse le plus bas. Contrairement aux autres contraceptifs existants, le préservatif reste la seule barrière et la seule méthode dans la prévention des infections sexuellement transmissible et du VIH.
Afin de vous aider à trouver la méthode de contraception qui vous convient le mieux, parlez en avec votre gynécologue. Vous pouvez également contacter gratuitement et de façon anonyme le planning familial au 0800.08.11.11