La douleur se définit comme un
ensemble de sensations d’intensité désagréable à insupportable, elle est donc un
signal d’alarme pour lequel des actions doivent être mises en place.
Les différents types de douleurs
Il existe différents types de douleurs :
- la douleur nociceptive (de l’ordre traumatique, inflammatoire contre laquelle on utilise l'
ibuprofène ou encore survenant dans l’abdomen),
- la douleur neuropathique (ce sont les nerfs qui sont atteints et qui déclenchent la douleur, par exemple dans le zona)
- la douleur idiopathique (douleurs dont les causes sont mal expliquées)
- la douleur psychogène (générée par le psychisme suite à un deuil par exemple)
La douleur permet le déclenchement de stimuli qui sont enregistrés par les terminaisons nerveuses et acheminer via la moelle épinière jusque dans le cerveau (zone du thalamus).
Ce dernier va renvoyer des signaux dans les différentes aires cérébrales pour permettre de différencier 2 types de douleurs : la douleur vive, rapide et localisée et la douleur sourde, tardive, diffuse dont la localisation est difficile à évaluer.
L’évaluation de la douleur
Le rôle du patient dans l’évaluation de la douleur est très important car c’est lui qui va indiquer aux professionnels de santé son intensité afin de déterminer l’attitude thérapeutique à adopter (diagnostic et mise en place ou non d’un traitement antalgique).
Trois méthodes existent actuellement pour évaluer la douleur :
- l’échelle numérique (EN) où l’on demande simplement au patient de noter sa douleur sur une échelle de 0 à 10 ;
- l’échelle visuelle analogique (EVA): ici le patient va indiquer son degré de douleur à l’aide d’une réglette qui comporte une ligne avec un curseur que le patient déplacera d’un coté ou de l’autre.
- Enfin l’échelle verbale simple (EVS) : le patient doit décrire sa douleur selon 4 possibilités (pas de douleur, douleur faible, modérée et intense).
Soulagement de la douleur avec les antalgiques
Les antalgiques sont divisés en 3 classes en fonction de leur puissance d’action.
- Tout d’abord, il y a les antalgiques pour douleurs
légères à modérées qui comportent : le
paracétamol, l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l
'ibuprofène 400 mg Viatris ou le kétoprofène...
Certains de ces médicaments antidouleur vont soigner des douleurs « banales », certains sont en vente libre comme l'
ibuprofène dosé à 400 mg et c’est pour cela qu’il faut les prendre avec précaution car ils exposent néanmoins à des effets indésirables (foie pour le paracétamol ; l’
aspirine et les anti-inflammatoires sont connus pour leurs contre-indications nombreuses et leurs effets secondaires (allergie, ulcère, hémorragie...).
- Viennent ensuite les
antalgiques de niveau II pour les douleurs
modérées ou sévères ou non soulagées par les antalgiques du palier inférieur : codéine, tramadol, dihydrocodéine.
Ces médicaments associés ou non au paracétamol sont disponibles seulement sur ordonnance. Les principaux effets indésirables qu’on peut citer sont pour la codéine sont la constipation et pour le tramadol des nausées, vertiges.
- Enfin parmi les
antalgiques de palier III pour traiter les
douleurs intenses rebelles aux autres traitements, on distingue : la morphine et les apparentés (fentanyl, hydromorphone, oxycodone, buprénorphine, nalbuphine et péthidine).
Leur utilisation est réglementée car une dépendance physique et psychique apparaît assez rapidement ainsi que le phénomène du syndrome de sevrage (arrêt brutal).
Des méthodes complémentaires non médicamenteuses existent pour soulager les douleurs parmi lesquelles la
thermothérapie.
Il est important d’aller consulter son médecin lorsqu’une douleur dure depuis plusieurs jours et résiste malgré la prise de médicaments antidouleur comme l'
ibuprofène. De plus, il est utile de prévenir le médecin lors de la prise d’autres médicaments pour éviter d’éventuels effets indésirables qui peuvent s’additionner aux antidouleurs en particulier la somnolence (danger pour la conduite).