La carence en vitamine D
La
vitamine D est considérée comme une hormone ayant une action sur l’organisme et intervenant dans le métabolisme phosphocalcique (augmentation de l’absorption du calcium et phosphore), dans la
prévention du rachitisme chez l’enfant, de l’
ostéoporose, de la sarcopénie et de l’ostéomalacie chez les personnes âgées.
Pendant longtemps, le manque en vitamine D n'a pas été considéré comme dangereux pour l’homme, mais depuis quelques années, son rôle a été pris au sérieux et a fait l'objet de nombreuses études scientifiques.
Chez des personnes en bonne santé, la prévalence de la
carence en vitamine D serait de 50 % tandis que chez les personnes âgées, avec antécédents de fractures de hanche, elle passerait à 80 %.
Pour vérifier la carence, un dosage en vitamine D est possible chez certaines catégories de personnes, dites à risques et chez les personnes âgées.
Les personnes âgées sont d’ailleurs automatiquement supplémentées pour prévenir une carence et réduire ainsi les chutes et les fractures de la hanche et agir également sur la force musculaire. Mise à part les personnes âgées, le déficit en vitamine D serait dû à une faible exposition solaire, à l’utilisation de crème solaire, à une peau foncée, à un apport alimentaire insuffisant, à une insuffisance hépatique ou rénale ou encore due à des médicaments.
L’insuffisance en vitamine D se corrige donc par une prise quotidienne de vitamine D, à l’aide de médicaments avec les
gouttes Adrigyl ou de compléments alimentaires
Quels risques et qui est concerné par cette carence ?
Une
carence en vitamine D peut souvent passer inaperçue, mais peut également se traduire par une fatigue, une faiblesse musculaire associée à des
crampes, une sécheresse de la peau, mais représente surtout un risque de chute et de fractures chez les personnes âgées.
On effectue un dosage et une supplémentation chez les personnes à risques : maladies osseuses (ostéoporose, hypocalcémie…), fracture, personnes âgées, insuffisant hépatique, personnes sous certains traitements médicamenteux, personnes atteintes du VIH, personnes à la peau noire et femmes enceintes au dernier trimestre, accouchant en hiver ou au printemps.
Pour le reste des personnes, un dosage n’est pas nécessaire, car un ajustement en vitamine D par un apport supplémentaire à travers l’
exposition au soleil, l’alimentation et par complément alimentaire sur quelques mois est suffisant (apport alimentaire insuffisant, pas d’exposition au soleil..).
Que faire en cas de carence ?
Adrigyl pour une supplémentation en vitamine D
Les apports oraux recommandés sont de 400 UI/jour pour les nourrissons, 600 UI pour les enfants et adultes et de 800 UI/jour chez les personnes âgées.
La carence se traite par une charge unique importante de
vitamine D, suivie de 800 UI/jour ou par une dose de 1500 à 2000 UI/jour sur une cure de quelques mois, à l’aide de compléments alimentaires.
On recommande un dosage 1 fois par an chez les plus de 60-65 ans et une supplémentation de 800 UI/jour.
De nombreux compléments alimentaires sont disponibles sous formes orales comme avec Adrigyl, en gouttes.
Adrigyl est composé de cholécalciférol, la vitamine D3, forme active et peut être utilisée à titre préventif en cas d’exposition insuffisante au soleil (octobre à mars) et en traitement sur plusieurs mois. La posologie va donc être différente suivant l’indication et l’âge de la personne.
La
solution d’Adrigyl doit être prise pure ou mélangée à un aliment liquide ou semi-liquide, car la vitamine D est liposoluble (avec un produit laitier si possible). La solution ne doit pas être chauffée.
Conseils
Il faut savoir que 80-90 % de la vitamine D provient de l’ensoleillement, le restant provient de l’alimentation. C’est pour cela que certaines mesures hygiéno-diététiques peuvent être mises en place :
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S’exposer au soleil : les rayons UV créent de la vitamine D, c’est pourquoi des activités à l’extérieure ou une exposition pendant 15 à 20 min suffit à régénérer un stock de vitamine D.
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Consommer les aliments riches en vitamine D (poissons gras). On la trouve dans le saumon sauvage (600-1000 UI pour 100 g), les sardines en conserve (300-600 UI), thon, maquereau (236, 250), l’huile de foie de morue, et énormément dans les
champignons shiitake séchés (1600 UI pour 100 g).
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