L’anaphylaxie ou choc anaphylactique est la conséquence la plus grave d’une
réaction allergique. Cette manifestation causée par une réaction allergique immédiate constitue une
urgence médicale.
Les causes de ce choc sont assez diverses : les agents responsables sont les allergènes provenant de l’alimentation, de médicaments (anesthésiques, produits iodés, antibiotiques...) ou encore de piqûres d’insectes.
Le phénomène de choc anaphylactique
Une première rencontre dite de « sensibilisation » entre l’allergène et l’organisme a lieu mais ne provoque pas de choc anaphylactique car celui-ci représente le dernier stade de la réaction allergique. C’est généralement lors de contacts ultérieurs entre l’allergène et l’organisme déjà sensibilisé que le phénomène se déclenche. La
loratadine Viatris ne permet pas de gérer un choc anaphylactique, c'est un médicament anti-histaminique qui permet de traiter les "allergies simples" comme la rhinite saisonnière, la conjonctivite allergique. La
loratadine soulage les démangeaisons, les yeux qui pleurent ou qui grattent, les éternuements à répétition, le nez qui coule : tous ces phénomènes qui caractérisent le rhume des foins.
Comment le reconnaître ?
Lors d’un choc anaphylactique, l’état général de la personne s’aggrave (vertiges, palpitations, perte de conscience) et plusieurs symptômes se manifestent (cutanés, respiratoires, cardiaques, digestifs) :
- Cutanés : démangeaisons, éruptions cutanées, œdèmes
- Respiratoires : toux, œdème, difficultés à respirer
- Digestifs : Nausées, vomissements, diarrhées, douleurs
- Cardiaques : hypotension, tachycardie
Lors de l’apparition de minimum 2 de ces symptômes, il est urgent d’agir au plus vite. En effet, les réactions anaphylactiques de façon générale, se déclenchent entre 5 et 20 minutes après le contact avec l’allergène en question.
Précision sur l’œdème de Quincke :
L’
œdème de Quincke en soit ne renvoie pas à chaque fois à l’asphyxie. La personne peut avoir un visage gonflé, accompagné d’éruption cutané. Il faut rester vigilant car le risque de cet œdème est l’asphyxie qui en résulte par œdème de la glotte.
Classification des réactions allergiques
Grade 1 : signes cutanés, érythème,
urticaire (plus ou moins généralisées).
Grade 2 : signes cutanés, hypotension, toux, tachycardie, difficulté à respirer.
Grade 3 : stade de l’urgence vitale : collapsus, tachycardie, bronchospasme.
Grade 4 : arrêt cardiaque voire arrêt respiratoire.
Comment réagir face au choc anaphylactique ?
L’anaphylaxie est une urgence absolue, le traitement se résume par
l’injection d’adrénaline par voie sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse. L’auto-injecteur d’adrénaline est utilisé par voie intramusculaire au niveau de la cuisse chez les personnes qui savent déjà qu’elles sont allergiques et qui possèdent ces stylos sur elles en permanence. L’adrénaline est l’hormone du danger et va permettre une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches (ce qui favorise la respiration) et stoppe la réaction allergique.
L’urgence est d’abord d’injecter l’adrénaline en intramusculaire chez la personne et d’appeler les secours (15). Il faut aussi bien positionner la personne (allongée avec les jambes surélevées si malaise et mettre la personne en position latérale de sécurité si la personne est inconsciente).
Il se peut qu’une deuxième injection soit nécessaire 5 à 10 min après la 1ère en l’absence d’amélioration clinique.
La prévention
L’éducation de la famille et de l’entourage est importante car cela leur permet de connaitre les allergènes en causes, de reconnaître les symptômes d’un choc anaphylactique et ainsi de savoir comment agir face à cette crise et quand utiliser l’injection d'adrénaline.
Il est aussi important de posséder une
trousse d’urgence en cas de déplacements ou à domicile : on peut y mettre des antihistaminiques comme la
Loratadine Viatris, des corticoïdes, un bronchodilatateur chez les enfants asthmatiques et enfin 2 stylos d’adrénaline.
Une première crise anaphylactique devra être suivie par la prise d’un rendez-vous avec un allergologue pour évaluer l’origine du choc et prévenir sa récidive.