Le dos est formé de vertèbres qui sont les éléments de soutien, articulées entre elles par des disques qui jouent le rôle d’amortisseurs. Elles sont attachées entre elles par des ligaments. La moelle épinière ainsi que la racine des nerfs passent par le canal rachidien. Les muscles quant à eux, servent à maintenir ou à faire bouger les différents étages du dos.
Lumbago ? Lombalgie ? Tour de rein ?
La lombalgie correspond à une douleur dans la partie basse du dos. Dans le langage courant, on parle souvent de
mal de dos, de tour de rein ou de lumbago. La lombalgie est dite aiguë quand la douleur dure de quelques jours à quatre semaines.
Causes du mal de dos
Le plus souvent, la cause est
mécanique : contracture musculaire, arthrose, altération des disques intervertébraux, mauvaise posture… Elle n’est pas due à une maladie inflammatoire, tumorale ou infectieuse. On parle alors de lombalgie aiguë commune : elle guérit en quelques jours dans 95% des cas.
Facteurs favorisants le lumbago
Ces lombalgies sont très fréquentes et chacun peut y être confronté, à un moment de sa vie. Cependant, plusieurs facteurs favorisent leur survenue :
- L’âge : augmentation de la fréquence avec le nombre des années
- Les antécédents personnels d’épisodes de lumbago par le passé
- La grossesse : l’augmentation du poids de l’utérus entraine une distension des muscles abdominaux et une mauvaise cambrure du bas du dos à l’origine des douleurs.
- Une surcharge pondérale abdominale rencontrée, plus souvent, chez les hommes
- Une insuffisance musculaire de la ceinture abdominale ou des muscles lombaires
- Les contraintes physiques liées à l’activité professionnelle, domestique ou les loisirs : postures pénibles, station assise prolongée, port de charges lourdes, manutentions, exposition aux vibrations, chutes…
- Les facteurs psychologiques comme la dépression, la monotonie des tâches, le manque de reconnaissance favorisent la survenue des douleurs et leur passage à la chronicité.
Diagnostic de la lombalgie
Le médecin fait le diagnostic de lombalgie aigüe en examinant le patient et détermine les circonstances d’apparition, le
niveau de gêne au quotidien, le trajet de la
douleur et quels sont les muscles contractés.
Des examens complémentaires, tels que des radios ne sont pas nécessaires. En effet, ces dernières peuvent être normales malgré des douleurs importantes ou à l’inverse, on peut retrouver des images d’arthrose, de pincement ou d’ostéophytes (surtout après 40 ans) sans que cela ait un lien avec les douleurs ressenties.
Comment soulager le mal de dos ?
Le traitement médicamenteux des lombalgies prescrit par votre médecin comporte souvent des
antalgiques par voie orale comme le paracétamol, des AINS (ibuprofène, kétoprofène, des myorelaxants...) et/ou des pommades pour soulager les douleurs comme
Inongan.
La kinésithérapie n’est prescrite qu’en cas de récidives ou d’épisode durant plus de 4 semaines. Elle est essentielle dans le traitement de la douleur et l’éducation du patient (gestes à ne pas faire, exercices d’entretien, posture…)
La
ceinture lombaire peut être utile dans la phase aigüe pour soulager le patient ou lors d’activités à risque comme le port de charges mais elle ne doit pas être utilisée tout le temps car elle ne permet pas le renforcement musculaire.
Localement, la chaleur sous forme de patchs, de poches ou de bouillote permet de décontracter les muscles grâce aux bienfaits de la
thermothérapie.
L’application de certaines
huiles essentielles : 2 gouttes de Gaulthérie associées à 2 gouttes de Lemon grass diluées dans 10 gouttes d’huile de Calophylle ou dans des solutions prêtes à l’emploi.
Prévenir le mal de dos
Pour prévenir la survenue de lombalgie, il est important de
lutter contre la sédentarité. La plupart des maux de dos sont liés à un affaiblissement des muscles et des ligaments qui ne sont plus habitués à bouger et fatiguent donc plus rapidement. Il est donc nécessaire, de pratiquer une activité physique régulière. Tous les sports sont bénéfiques à condition de s’échauffer auparavant, de s’y mettre progressivement, de bien maitriser les gestes techniques et d’avoir un bon équipement (chaussures de qualité par exemple).
Les
bonnes positions au quotidien sont primordiales : s’assoir en prenant appui sur les accoudoirs ou à défaut sur vos cuisses, plier les genoux pour ramasser un objet par terre, porter les charges au plus près du corps, s’habiller en étant assis en non en équilibre sur un pied, jardiner ou faire le ménage en posant un genou à terre ou en se positionnant en fente avant.
Pour les aidants de personnes âgées ou handicapées, de nombreuses aides techniques existent pour vous soulager et vous simplifier le quotidien, pensez-y !