Le
mal des transports (cinétose ou naupathie) correspond à une série de troubles (nausées, vertiges,…) qui apparaissent lors d’un voyage en bateau, en avion, en voiture. Cette affection, sans gravité, est due au contraste entre le mouvement enregistré par les yeux et l’immobilité du corps perçue par l’oreille interne au niveau du vestibule. Le mal des transports touche plus souvent les femmes et les enfants.
Symptômes du mal des transports
Les troubles ressentis varient, en nombre et en intensité, d’une personne à l’autre. Au début d’un épisode, il s’agit le plus souvent d’une sensation d’inconfort dans la partie haute du ventre (la personne se sent « barbouillée ») et de
nausées. Chez les enfants, cela peut également se traduire par un dégoût de la nourriture, des pleurs voire une agitation.
D’autres symptômes peuvent aussi se manifester comme une
pâleur, des
sueurs froides, une hypersalivation, des vomissements, des vertiges, des
maux de tête, une fatigue et même une accélération de la respiration. Ces signes disparaissent à l’arrêt, quelques minutes après la sortie du véhicule.
Quand se manifeste le mal des transports ?
Tous les modes de transport peuvent être à l’origine de ces troubles même si le
bateau (mal de mer) et l’avion (mal de l’air) sont les plus souvent mis en cause, la
voiture, le
bus et le
train ne doivent pas être oubliés. De façon générale, la fréquence du mal des transports est d’autant plus élevée que les mouvements du véhicule sont importants : mer démontée, turbulences aériennes, virages successifs.
D’autres situations sont également connues pour provoquer les mêmes symptômes : les jeux vidéos de courses de voiture et le « mal de terre » c'est-à-dire le retour sur la terre ferme après un long séjour en mer où le corps s’était habitué à cette différence de perception des mouvements.
Rare chez les nourrissons, le mal des transports devient
fréquent chez les enfants entre 2 et 12 ans puis se raréfie à l’adolescence.
Les femmes sont plus touchées que les hommes, en particulier pendant les règles ou en cas d’antécédents de migraine.
Quelles précautions prendre contre le mal des transports ?
Pour éviter d’être malade, il faut choisir une place où l’impression de mouvement est réduite :
- En voiture : siège passager ou conducteur ou place centrale à l’arrière. Pour les enfants, réglez la hauteur des sièges pour qu’ils puissent regarder par la fenêtre.
- En train : place côté fenêtre et dans le sens de la marche
- En avion : siège au milieu de l’avion, au niveau des ailes
- En bus : à l’avant du véhicule pour avoir une vision panoramique de la route
- En bateau : une cabine située au milieu du bateau (moins de roulis) et proche du niveau de l’eau
Avant le départ, respectez quelques
principes de base : mangez léger mais ne soyez surtout pas à jeun (la faim majore les symptômes), détendez vous en respirant calmement ou en écoutant de la musique, maintenez votre tête fixe pour limiter les sensations de mouvement avec un coussin ou avec l’appui-tête, enfin créez une bonne circulation d’air frais en ouvrant la fenêtre ou grâce à la climatisation.
Evitez de lire ou de jouer sur écran (tablette, téléphone), de fumer, de boire de l’alcool, de manger gras ou en trop grande quantité.
Que faire en cas de mal des transports ?
Quand les premiers symptômes apparaissent, fermez les yeux, respirez de l’air frais, allongez vous un instant, appliquez un linge frais et humide sur votre front.
En cas de vomissements, prendre une boisson sucrée ou salée en quantité suffisante pour lutter contre la déshydratation.
Si ces mesures sont insuffisantes, plusieurs médicaments sont disponibles pour éviter le mal des transports. c'est le cas de
Nausicalm sirop qui est un antihistaminique. Ce dernier diminue les risques de nausées mais ne doit pas être utilisé chez les enfants avant 2 ans.
Ces médicaments sont efficaces mais peuvent entraîner des effets secondaires comme une sécheresse de la bouche, une somnolence. Ils ne doivent pas être pris en cas de glaucome, d’ adénome de la prostate, chez la femme enceinte, chez les personnes âgées ou chez les utilisateurs de machines. De plus, ils ne doivent pas être associés entre eux.
Solutions naturelles contre le mal des transports
Vous pouvez opter également pour des solutions plus naturelles :
- L’homéopathie : Nux vomica, Cocculine... Ces médicaments sont dépourvus d’effets secondaires, peuvent être utilisés chez les enfants ou la femme enceinte mais doivent être commencés la veille du départ.
- Le gingembre dont l’efficacité sur les nausées est prouvée et qui agit sur la fatigue du fait de son action stimulante.
- L’huile essentielle de menthe poivrée à utiliser en association avec l’huile essentielle de citron à raison d’une goutte de chaque sur un comprimé neutre juste avant le départ et à renouveler si besoin, pendant le trajet. Elle ne doit pas être utilisée avant 7 ans ni chez la femme enceinte ou bien encore en cas d’épilepsie.
- L’acupression : basée sur le principe de l’acupuncture, ces bracelets pour le voyage soulagent les nausées en quelques minutes en appuyant au niveau du poignet sur le point de Nei-Kuan. Ils sont réutilisables à l’infini, sans effet secondaire et peuvent être utilisés par tous les patients.
Il ne vous reste plus qu’à trouver votre prochaine destination !