Qu'est-ce que le glaucome et comment le soigner ?
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 23/10/2024 à 17h10, publié le 11/12/2018 à 14h12
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Le glaucome désigne une atteinte du nerf optique. Elle est souvent due à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil, mais pas toujours. Il existe en effet différentes formes de glaucome. C’est la deuxième cause de cécité en Europe. En modifiant progressivement la vision, cette maladie peut notamment être à l’origine d’accidents de la route. Une fois installée, elle est irréversible.
Cette maladie des yeux se dépiste facilement et les traitements existants reposent principalement sur l’utilisation de collyres, sur le laser ou sur la chirurgie. Ils sont très efficaces pour enrayer sa progression. Plusieurs facteurs influent sur l’apparition du glaucome. Pour vous permettre de comprendre le glaucome, Pharma GDD a élaboré cette fiche qui fait le point sur le phénomène et ses conséquences ainsi que sur les traitements disponibles.
Le glaucome peut prendre plusieurs formes. Il dépend de facteurs de risque variés, le principal étant l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Avant d’aborder cette maladie, il faut comprendre comment l’œil permet de voir et de quoi il est composé.
Ce que nous voyons passe par plusieurs structures. La première d’entre elles est la cornée, sorte de lentille permettant de protéger l’œil. Viennent ensuite la chambre antérieure, située entre la cornée et le cristallin, puis le cristallin lui-même, le corps vitré et enfin la rétine. De là, l’image gagne le cerveau via le nerf optique.
La chambre antérieure contient un liquide transparent - l’humeur aqueuse - présent entre l’iris et la cornée. Il est produit, éliminé et renouvelé en permanence. Il est normalement évacué par un petit canal, le trabéculum, situé près de la jonction entre l’iris et la cornée. Derrière l’iris, l’essentiel du globe oculaire est constitué par le corps vitré, une substance gélatineuse qui permet à l’oeil de conserver sa forme.
Cette forme, la plus couramment rencontrée, est souvent, mais pas toujours, liée à une augmentation de la pression intra-oculaire.
Lorsque le trabéculum, le canal qui sert à évacuer le liquide présent dans la chambre antérieure, se bouche, l’humeur aqueuse est mal éliminée. Elle élève alors la pression à l’intérieur de l’œil ; on parle alors d’hypertonie. Cette élévation de la pression intra-oculaire retentit au niveau du nerf optique. Elle est l’un des plus importants facteurs de risque de la survenue d’un glaucome. Elle est d’ailleurs retrouvée dans la majorité des cas. Mais cela ne signifie pas que toute élévation de la pression conduit à un glaucome : on peut avoir une PIO élevée et ne pas subir de glaucome. Il existe également des glaucomes sans hypertonie, dits « à pression normale ».
Le glaucome à angle fermé est une urgence médicale.
Ce trouble de la vision périphérique peut poser de graves problèmes, notamment lors de la conduite en voiture. En effet, le patient croit percevoir ce qui se présente à droite ou à gauche alors qu’en réalité son cerveau a reconstruit l’image pour compenser les manques de sa vision. Les conducteurs souffrant d’un glaucome auraient, selon certaines études, plus d’accidents de la route et seraient plus exposés aux incidents que les conducteurs sans glaucome.
Les patients atteints de cette maladie oculaire sont également plus à risque de développer une dépression ou d’avoir de l’anxiété.
Les autres facteurs sont :
Dans le cas du glaucome à angle fermé, situation d’urgence, le médecin donne un collyre hypotonisant, qui va abaisser la pression à l’intérieur de l’oeil, puis il pratique ensuite une iridectomie, un trou dans l’iris, au laser ou chirurgicalement, qui permet de laisser le liquide s’écouler et de réduire la pression.
Le traitement du glaucome à angle ouvert passe par l’administration quotidienne de collyres, voire par la chirurgie ou le laser.
Enfin, les collyres parasympathomimétiques et sympathomimétiques ont les deux effets : ils diminuent la production de liquide et favorisent son élimination.
Ces collyres devront être mis « à vie ». Ils sont un moyen efficace de stopper la progression du glaucome. Pour ne pas oublier de mettre ses gouttes dans les yeux, il existe plusieurs aides.
On peut programmer une alarme ou une application de smartphone pour qu’elle prévienne qu’il faut appliquer le collyre, ou associer le geste du versement de gouttes dans l’oeil à un autre pratiqué quotidiennement, par exemple le brossage de dents.
Au préalable, avant toute utilisation du collyre, les mains doivent avoir été nettoyées. Le geste de versement des gouttes n’est parfois pas facile à acquérir : la main peut trembler, les gouttes tomber à côté ou sur la paupière… Pour mieux saisir le flacon et prévenir toute glissade, on peut l’entourer d’un élastique qui aidera à mieux le tenir.
L’embout du flacon ne doit pas toucher la cornée. Pour un geste optimal, il faut saisir le flacon dans sa main, le renverser et porter sa main à son front, pouce au-dessus du sourcil. Ainsi, la main dispose d’un appui. L’embout est alors devant l’œil. Il n’y a plus qu’à renverser sa tête vers l’arrière, main toujours posée contre le front, pour avoir la parfaite position de versement des gouttes. Avec l’autre main, on baisse la paupière basse.
Autre technique : approcher le collyre de son œil et s’aider du petit doigt pour baisser la paupière basse.
Pour celles et ceux qui peinent à mettre les gouttes, il existe un aide-verseur de gouttes oculaires.
Enfin, les lentilles souples peuvent être abîmées par certains collyres contre le glaucome. Les lentilles rigides sont plus résistantes.
Le laser brûle des points précis au niveau du trabéculum pour permettre de rouvrir les voies de drainage dans œil, ce qui réduit la pression intra-oculaire. C’est une procédure très simple, pratiquée sans anesthésie. La chirurgie vise le même objectif : créer une ouverture pour le drainage du liquide de la chambre antérieure. A cette fin, le chirurgien peut pratiquer une trabéculectomie ou une sclérectomie non perforante.
Ces techniques ne soignent pas le glaucome définitivement. Le patient devra toujours faire évaluer régulièrement ses yeux par un spécialiste.
Aujourd’hui, d’autres traitements sont mis au point. Ainsi, un dispositif à micro-ondes est parfois utilisé en remplacement du laser.
Une bonne alimentation, riche en légumes et en oméga-3, participerait à une bonne santé des yeux. Ces derniers sont parfois difficiles à trouver dans l’alimentation. Des compléments les contenant sont disponibles comme ceux de chez Bausch and Lomb preservision. A côté de l’alimentation, la pratique de l’activité physique est importante pour être en bonne santé et diminuer la pression intra-oculaire. Toutefois, certains sports sont déconseillés aux personnes souffrant de glaucome. Il s’agit de l’haltérophilie et du yoga impliquant des positions avec la tête vers le bas. Enfin, le fait de jouer certains instruments à vent demandant beaucoup de souffle (hautbois, par exemple), est également déconseillé.
En matière d’habillement, il est préférable d’éviter ce qui contribue à trop serrer le cou (cravates…).
Le glaucome est une pathologie qui induit une destruction irréversible du nerf optique. Dans sa forme la plus courante, il est provoqué par une augmentation de la pression à l’intérieur de l’oeil et sans symptômes. Des traitements efficaces existent. Il s’agit des collyres, du laser ou de la chirurgie.
Retrouvez également notre fiche conseil sur les principaux troubles de la vision.
Cette maladie des yeux se dépiste facilement et les traitements existants reposent principalement sur l’utilisation de collyres, sur le laser ou sur la chirurgie. Ils sont très efficaces pour enrayer sa progression. Plusieurs facteurs influent sur l’apparition du glaucome. Pour vous permettre de comprendre le glaucome, Pharma GDD a élaboré cette fiche qui fait le point sur le phénomène et ses conséquences ainsi que sur les traitements disponibles.
Qu'est-ce que le glaucome ?
Le glaucome n’est pas le nom d’une maladie précise, mais d’un ensemble de maladies parfois très différentes, caractérisées par une destruction du nerf optique.Une atteinte irréversible du nerf optique
C’est donc une atteinte du nerf optique dégradant progressivement la vision. Plusieurs hypothèses l’expliquent. Elle serait principalement due à un défaut d’irrigation du nerf entraînant son altération irréversible.Le glaucome peut prendre plusieurs formes. Il dépend de facteurs de risque variés, le principal étant l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Avant d’aborder cette maladie, il faut comprendre comment l’œil permet de voir et de quoi il est composé.
Ce que nous voyons passe par plusieurs structures. La première d’entre elles est la cornée, sorte de lentille permettant de protéger l’œil. Viennent ensuite la chambre antérieure, située entre la cornée et le cristallin, puis le cristallin lui-même, le corps vitré et enfin la rétine. De là, l’image gagne le cerveau via le nerf optique.
La chambre antérieure contient un liquide transparent - l’humeur aqueuse - présent entre l’iris et la cornée. Il est produit, éliminé et renouvelé en permanence. Il est normalement évacué par un petit canal, le trabéculum, situé près de la jonction entre l’iris et la cornée. Derrière l’iris, l’essentiel du globe oculaire est constitué par le corps vitré, une substance gélatineuse qui permet à l’oeil de conserver sa forme.
Les principaux types de glaucomes
Il existe une grande variété de glaucomes différents. Les plus courants sont le glaucome chronique à angle ouvert et le glaucome à angle fermé. Ceux-ci sont très différents.Le glaucome chronique à angle ouvert
C’est une maladie qui s’installe progressivement, sans douleur. La personne touchée ne prend conscience du phénomène que dans les stades très avancés du glaucome.Cette forme, la plus couramment rencontrée, est souvent, mais pas toujours, liée à une augmentation de la pression intra-oculaire.
Lorsque le trabéculum, le canal qui sert à évacuer le liquide présent dans la chambre antérieure, se bouche, l’humeur aqueuse est mal éliminée. Elle élève alors la pression à l’intérieur de l’œil ; on parle alors d’hypertonie. Cette élévation de la pression intra-oculaire retentit au niveau du nerf optique. Elle est l’un des plus importants facteurs de risque de la survenue d’un glaucome. Elle est d’ailleurs retrouvée dans la majorité des cas. Mais cela ne signifie pas que toute élévation de la pression conduit à un glaucome : on peut avoir une PIO élevée et ne pas subir de glaucome. Il existe également des glaucomes sans hypertonie, dits « à pression normale ».
Le glaucome à angle fermé
Sensiblement différent du glaucome à angle ouvert, il est beaucoup moins fréquent que ce dernier. Il survient lorsque l’angle entre l’iris et la cornée se ferme, sous l’action de divers facteurs, ce qui empêche l’évacuation de l’humeur aqueuse. La pression intra-oculaire augmente alors brusquement. Si cela semble similaire à ce qui peut être observé dans le glaucome à angle ouvert, la comparaison s’arrête là : cette forme de glaucome survient soudainement et elle est extrêmement douloureuse. Elle s’accompagne de nausées et de vomissements. La personne touchée subit une forte baisse de son acuité visuelle : elle a l’impression d’être en plein brouillard. Son œil devient rouge.Le glaucome à angle fermé est une urgence médicale.
Comment détecter cette maladie des yeux ?
Si le glaucome à angle fermé est très douloureux et se voit (œil rouge), il n’en va pas de même du glaucome chronique à angle ouvert, plus insidieux. Il faut régulièrement faire examiner ses yeux par un ophtalmologiste pour dépister le glaucome. Le praticien a, à sa disposition, plusieurs tests et appareils pour détecter un trouble. Il peut mesurer la pression à l’intérieur de l’œil, évaluer la vision périphérique ou encore analyser l’état du nerf optique.Quelles sont les conséquences d'un glaucome ?
Le glaucome affecte la vision périphérique, c’est-à-dire les « bords », les côtés de ce que nous voyons, pas le centre, ce sur quoi nous focalisons notre attention. On a longtemps imaginé que les patients souffrant de cette maladie avaient une vision « tunnel » ou marquée par des taches noires. La représentation de leur vision qui a longtemps prédominé était celle d’une photographie dont les bords étaient noircis, ce qui était censé représenter l’effet tunnel et la perte de vision périphérique. On sait aujourd’hui que cette image n’est peut-être vraie que pour les stades les plus avancés de la maladie. En réalité, le cerveau compense en permanence et « triche ». Ce que le patient ne peut voir parce que son nerf optique est endommagé, le cerveau « l’imagine » et lui montre quelque chose qui lui semble cohérent. Il ne montre donc pas la réalité, mais une reconstruction de ce qui est le plus probable. Ici, pas de tache, pas d’obscurité, mais une image retouchée, parfois simplement brouillée. Les patients atteints de glaucome ne savent donc pas que leur vision est endommagée. Ils sont parfois sincèrement persuadés de bien voir. Ils ont toutefois besoin de plus de lumière.Ce trouble de la vision périphérique peut poser de graves problèmes, notamment lors de la conduite en voiture. En effet, le patient croit percevoir ce qui se présente à droite ou à gauche alors qu’en réalité son cerveau a reconstruit l’image pour compenser les manques de sa vision. Les conducteurs souffrant d’un glaucome auraient, selon certaines études, plus d’accidents de la route et seraient plus exposés aux incidents que les conducteurs sans glaucome.
Les patients atteints de cette maladie oculaire sont également plus à risque de développer une dépression ou d’avoir de l’anxiété.
Les facteurs qui influencent le glaucome
Si l’augmentation de la pression intra-oculaire est souvent - mais pas systématiquement - retrouvée dans les glaucomes à angle ouvert, ce n’est pas le seul facteur influençant le développement de cette maladie.Les autres facteurs sont :
- l’hérédité, le fait d’avoir des ascendants familiaux ayant souffert de glaucome,
- l’âge, d’où l’importance d’un dépistage régulier passé 40 ans,
- le tabac,
- les apnées du sommeil,
- la myopie,
- l’origine ethnique : les personnes à peau noire sont plus à risque. Ainsi, aux Etats-Unis, le glaucome est plus présent chez les Africains-Américains,
- l’hypertension artérielle,
- le syndrome de Flammer, caractérisé par des mains et des pieds froids, un long temps de sommeil ou encore un odorat sensible.
Comment soigner un glaucome ?
Si les dommages provoqués par le glaucome sont irréversibles, il est néanmoins possible d’enrayer sa progression. Trois moyens ont été développés : les collyres, le laser et la chirurgie. Ce sont des techniques efficaces et bien maîtrisées, généralement utilisées pour baisser la pression à l’intérieur de l’oeil, dont l’élévation est le principal facteur de risque du glaucome.Dans le cas du glaucome à angle fermé, situation d’urgence, le médecin donne un collyre hypotonisant, qui va abaisser la pression à l’intérieur de l’oeil, puis il pratique ensuite une iridectomie, un trou dans l’iris, au laser ou chirurgicalement, qui permet de laisser le liquide s’écouler et de réduire la pression.
Le traitement du glaucome à angle ouvert passe par l’administration quotidienne de collyres, voire par la chirurgie ou le laser.
Les collyres contre le glaucome
Le médecin, en première intention, prescrit soit un collyre contenant des prostaglandines, soit un collyre intégrant des béta-bloquants. Ceux-ci ont des modes d’action différents et nombreuses sont les marques spécialisées, tel que le laboratoire Alcon, entre autres.- Les prostaglandines vont avoir pour effet une plus grande élimination de l’humeur aqueuse, le liquide présent dans la chambre antérieure. Ils ont pour principaux effets secondaires un développement des cils et un changement de couleur de l’iris.
- Les collyres béta-bloquants vont réduire la production d’humeur aqueuse. Ils ont des effets secondaires potentiellement graves, avec des répercussions notamment au niveau cardio-vasculaire.
Enfin, les collyres parasympathomimétiques et sympathomimétiques ont les deux effets : ils diminuent la production de liquide et favorisent son élimination.
Ces collyres devront être mis « à vie ». Ils sont un moyen efficace de stopper la progression du glaucome. Pour ne pas oublier de mettre ses gouttes dans les yeux, il existe plusieurs aides.
On peut programmer une alarme ou une application de smartphone pour qu’elle prévienne qu’il faut appliquer le collyre, ou associer le geste du versement de gouttes dans l’oeil à un autre pratiqué quotidiennement, par exemple le brossage de dents.
Au préalable, avant toute utilisation du collyre, les mains doivent avoir été nettoyées. Le geste de versement des gouttes n’est parfois pas facile à acquérir : la main peut trembler, les gouttes tomber à côté ou sur la paupière… Pour mieux saisir le flacon et prévenir toute glissade, on peut l’entourer d’un élastique qui aidera à mieux le tenir.
L’embout du flacon ne doit pas toucher la cornée. Pour un geste optimal, il faut saisir le flacon dans sa main, le renverser et porter sa main à son front, pouce au-dessus du sourcil. Ainsi, la main dispose d’un appui. L’embout est alors devant l’œil. Il n’y a plus qu’à renverser sa tête vers l’arrière, main toujours posée contre le front, pour avoir la parfaite position de versement des gouttes. Avec l’autre main, on baisse la paupière basse.
Autre technique : approcher le collyre de son œil et s’aider du petit doigt pour baisser la paupière basse.
Pour celles et ceux qui peinent à mettre les gouttes, il existe un aide-verseur de gouttes oculaires.
Enfin, les lentilles souples peuvent être abîmées par certains collyres contre le glaucome. Les lentilles rigides sont plus résistantes.
La chirurgie / le laser
Autres solutions disponibles dans le traitement du glaucome, utilisables en cas d’échec des collyres : le laser et la chirurgie.Le laser brûle des points précis au niveau du trabéculum pour permettre de rouvrir les voies de drainage dans œil, ce qui réduit la pression intra-oculaire. C’est une procédure très simple, pratiquée sans anesthésie. La chirurgie vise le même objectif : créer une ouverture pour le drainage du liquide de la chambre antérieure. A cette fin, le chirurgien peut pratiquer une trabéculectomie ou une sclérectomie non perforante.
Ces techniques ne soignent pas le glaucome définitivement. Le patient devra toujours faire évaluer régulièrement ses yeux par un spécialiste.
Aujourd’hui, d’autres traitements sont mis au point. Ainsi, un dispositif à micro-ondes est parfois utilisé en remplacement du laser.
Les traitements à venir
Plusieurs pistes de recherche sont explorées dans le traitement du glaucome. Parmi elles, la réparation du nerf optique endommagé, ou encore la mise au point de lentilles dispensatrices du collyre.Quelle hygiène de vie avec un glaucome ?
Une bonne hygiène de vie est fondamentale pour réduire les risques de survenue du glaucome. Le tabac étant un facteur de risque de développement d’un glaucome, stopper la cigarette fait partie des mesures à prendre pour prévenir le glaucome. Des aides sont disponibles pour réussir son sevrage tabagique. Ce sont les substituts nicotiniques pour arrêter de fumer.Une bonne alimentation, riche en légumes et en oméga-3, participerait à une bonne santé des yeux. Ces derniers sont parfois difficiles à trouver dans l’alimentation. Des compléments les contenant sont disponibles comme ceux de chez Bausch and Lomb preservision. A côté de l’alimentation, la pratique de l’activité physique est importante pour être en bonne santé et diminuer la pression intra-oculaire. Toutefois, certains sports sont déconseillés aux personnes souffrant de glaucome. Il s’agit de l’haltérophilie et du yoga impliquant des positions avec la tête vers le bas. Enfin, le fait de jouer certains instruments à vent demandant beaucoup de souffle (hautbois, par exemple), est également déconseillé.
En matière d’habillement, il est préférable d’éviter ce qui contribue à trop serrer le cou (cravates…).
Le glaucome est une pathologie qui induit une destruction irréversible du nerf optique. Dans sa forme la plus courante, il est provoqué par une augmentation de la pression à l’intérieur de l’oeil et sans symptômes. Des traitements efficaces existent. Il s’agit des collyres, du laser ou de la chirurgie.
Retrouvez également notre fiche conseil sur les principaux troubles de la vision.