Les bienfaits du Coquelicot

  • Par Isabelle Briennon, mis à jour le 11/10/2024 à 16h10, publié le 01/03/2024 à 12h03
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Les bienfaits du Coquelicot
Lorsque vous traversez la campagne au mois de mai, vous pouvez être enchanté par la couleur rouge flamboyante des pétales de Coquelicot. En effet, le Coquelicot aime se faire remarquer, se dressant fièrement parmi les autres fleurs des champs et à juste titre ! C’est à la fois l’une des plus belles fleurs de la pharmacopée et l’une dont la famille comprend une espèce célèbre, le Pavot à opium, un papaver à l’origine de la morphine, la substance naturelle la plus sédative au monde.  

Qu’est-ce que le Coquelicot ?

Le Coquelicot est une plante bien connue que l’on trouve en bordure des champs ou des routes, dans les zones dénuées de pesticides.
Elle se présente sous la forme d’une tige dressée de 70 cm de haut, non ramifiée, hérissée de poils et portant à son extrémité une fleur constituée de quatre pétales rouge vif et noircis à la base, de deux sépales et de fruits appelés capsules. Lorsque la tige est cassée, un latex blanc s’écoule.
Appelé également pavot sauvage ou pavot-coq, son nom Coquelicot vient de l’ancien français « coquerico » par analogie à la couleur rouge de la crête du coq.
Le Coquelicot ou Papaver rhœas, une plante de la famille des Papavéracées, est le symbole de Morphée, le dieu du sommeil et des rêves dans la mythologie gréco-latine en raison de ses effets apaisants même s’il est beaucoup moins puissant que son cousin le Pavot à opium.
En effet, la famille des Papavéracées comprend deux autres espèces bien connues, le Pavot de Californie, Escholtzia californica et le Pavot à opium, Papaver somniferum dont la variété « officinale » fait partie des espèces végétales classées comme psychotropes ou stupéfiantes en raison de sa toxicité lorsqu’elle est ingérée.
Le Coquelicot est traditionnellement utilisé pour ses fleurs qui font partie des fleurs pectorales définies par la Pharmacopée française comme le bouillon blanc, la mauve, la guimauve et la violette odorante. Ce mélange d’espèces florales permet de faire des tisanes reconnues pour lutter contre les affections pulmonaires et bronchiques.

Composition du Coquelicot

Les pétales de Coquelicot contiennent :
  • des flavonoïdes avec les anthocyanosides (cyanine et mécocyanine...), des flavonols (kaempérol, quercétine, lutéoline…),
  • des tanins,
  • des acides phénols avec l’acide protocatéchique et l’acide para-hydroxybenzoïque,
  • des alcaloïdes avec environ 50 % de rhœadine qui est sédative et faiblement narcotique et d’autres alcaloïdes comme l’isorhœadine, la rhœagénine, la rhœarubine, la rhœmerine, la berbérine, la protopine, la papavérine, 
  • des mucilages aux propriétés émollientes.

Propriétés et bienfaits du Coquelicot

Selon son usage traditionnel et les propriétés de ses composants, le Coquelicot aurait des propriétés :
  • sédatives qui favoriseraient la détente en cas de nervosité, d’anxiété ou d’émotivité et qui permettraient de mieux dormir et amélioreraient, en particulier, le sommeil chez l’enfant,
  • relaxantes qui pourraient aider à la concentration et au processus de mémorisation chez l’enfant,
  • apaisantes au niveau de la peau,
  • adoucissante des muqueuses, une action qui pourrait être mise à profit en cas d’irritation de la gorge liée à un mal de gorge, un enrouement ou à une toux.
Les pétales de Coquelicot sont inscrits à la Pharmacopée française pour leur usage traditionnel.
La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage des fleurs de Coquelicot contre les affections des voies respiratoires, en cas de perturbations du sommeil, comme sédatif et également pour soulager les douleurs.

Utilisation traditionnelle du Coquelicot pour le stress et le sommeil

Le Coquelicot est une plante utilisée traditionnellement pour ses propriétés sédatives. L’effet relaxant du Coquelicot permettrait de favoriser le sommeil et de diminuer le stress chez l’adulte ou chez l’enfant.

Le Coquelicot chez l'adulte

Pour compléter l'action sédative du Coquelicot, certains compléments alimentaires l’associent à d’autres plantes pour améliorer la détente et faciliter l’endormissement.
Sont utilisées des plantes : On peut aussi le trouver associé : Ces compléments alimenatires existent sous diverses formes comme des gélules, des comprimés, des ampoules ou des sirops pour les enfants et des formes pratiques comme les comprimés à faire fondre sous la langue, les gummies à sucer ou des sprays buccaux.

Les comprimés ou gélules de Coquelicot pour dormir

Le Coquelicot est associé à la mélatonine dosée à 1,9 mg, au magnésium et à la vitamine B6 dans Biocyte Noctrim Forte.
D’autres comprimés ou gélules contiennent des plantes sédatives ou adaptogènes pour compléter l’action du Coquelicot comme Chronodorm Phyto, Alvityl Sommeil ou Somniphyt Phyto +.
Dans Puressentiel Sommeil Triple Action, le Coquelicot est associé à des plantes, à des huiles essentielles et à la mélatonine.

Les comprimés sublinguaux, gummies ou sprays de Coquelicot pour dormir

Dans ces formes pratiques à utiliser, on retrouve le Coquelicot à côté d’autres plantes. Les comprimés sublinguaux de Arkorelax Sommeil Flexi doses et le spray Somniphyt total nuit contiennent en plus de la mélatonine.

Le Coquelicot chez l'enfant

Le Coquelicot est utilisé pour améliorer le sommeil des enfants à partir de 3 ans dans le sirop Puressentiel Sommeil Douce Nuit enfant et dans les Gummies Arkopharma Sommeil apaisé.
À partir de 6 ans, il est possible d'utiliser les Arkogélules Coquelicot si l'enfant sait avaler les gélules.

Grâce à ses effets sédatifs, le Coquelicot apaiserait les enfants nerveux, agités ou stressés. Cet apaisement contribue à une amélioration de la concentration des enfants et, dès lors, à une amélioration de leur mémorisation. Pour la concentration, le Coquelicot est ajouté dans le sirop Granions Kid Bio Calme Concentration. Il est utilisable dès l’âge de 3 ans.

Le Coquelicot pour apaiser les voies respiratoires

Le Coquelicot, grâce à ses mucilages, aurait un effet apaisant sur la muqueuse bronchique et nasale, ainsi que sur la gorge. On le retrouve dans le complexe Lehning Echinacée n°40 pour l’immunité.

Quels sont les effets indésirables du Coquelicot ?

Le Coquelicot pourrait entraîner des réactions allergiques. Il est nécessaire de prendre une petite dose lors des deux premières prises pour s’assurer de l’absence de toute réaction allergique.
À doses élevées au long court, le Coquelicot pourrait entraîner des troubles digestifs tels que nausées et vomissements ainsi qu’une sédation importante telle qu’une somnolence, un évanouissement, des convulsions ou bien des hallucinations ou des troubles respiratoires. Il convient d’être prudent en cas de conduite de véhicules ou de machines.

Quelles sont les précautions d’emploi liées au Coquelicot ?

Il est recommandé de s’abstenir de consommer des extraits de pétales de Coquelicot en cas de grossesse ou d’allaitement en raison de l’absence de données concernant la sécurité d’utilisation.
L’usage du Coquelicot est réservé aux adultes et aux enfants de plus de 6 ans.
Ne prenez pas de Coquelicot en automédication si vous prenez des médicaments sédatifs comme des anxiolytiques ou des somnifères ou des plantes sédatives ou provoquant de la somnolence pour ne pas additionner leurs effets. Demandez conseil à votre médecin.
Il est conseillé d’être prudent en cas de prise d’alcool en raison du risque de somnolence que la prise d’alcool associée au Coquelicot pourrait entraîner.
Ne pas consommer de Coquelicot en cas de troubles hépatiques.
Le Coquelicot est contre-indiqué en cas d’allergie à la plante, à la morphine, à la codéine ou aux plantes de la famille des Papavéracées.

À retenir

Le Coquelicot est une plante utilisée traditionnellement pour ses pétales pour se détendre, réduire la nervosité et favoriser le sommeil chez l’adulte ou l’enfant. Il est également utilisé pour apaiser les voies respiratoires.

Attention, les conseils de Pharma GDD ne dispensent pas d’une consultation médicale.
Si les symptômes persistent malgré le traitement, nous vous conseillons de prendre contact avec votre médecin.

Sources :
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