Déodorant sans aluminium

Depuis plusieurs années, le retour à de simples valeurs naturelles s’empare aussi du domaine de l’hygiène corporelle. Afin d’encourager les consommateurs à prendre soin d’eux tout en préservant durablement leur santé, les marques conventionnelles et certifiées bio proposent de plus en plus des alternatives au déodorant classique contenant des sels d’aluminium. Chez Pharma GDD, nous avons sélectionné pour vous une large gamme de déodorants sans aluminium afin de vous aider à trouver celui qui répond à vos besoins.

Quel déodorant sans aluminium acheter ?

Il existe de nombreuses alternatives si vous décidez d’abandonner les déodorants conventionnels. De nombreuses marques proposent en effet leur version de deodorant sans sel aluminium, disponible en formats variés : bille (aussi appelé roll-on), spray, stick… Afin de remplacer les sels d’aluminium, le deo sans sel d'aluminium intègre des actifs qui vont absorber l’humidité, comme le talc, la perlite, le kaolin, la terre de Diatomée, la silice ou la poudre de riz. Certains contiennent de la poudre naturelle d’alun (potassium alum), qui joue le rôle de déodorant naturel. 

Afin de lutter contre les mauvaises odeurs liées au contact de la transpiration avec l’air et les bactéries, les déodorants sans aluminium comme Weleda Citrus, Weleda Sauge, Weleda Rose musquée, Weleda Grenade s’appuient sur des extraits de fleurs, des eaux florales ou des huiles essentielles (citron, sauge, palmarosa, lavandin, rose). Si vous avez la peau des aisselles particulièrement sensible, vous pouvez choisir un déodorant sans aluminium formulé avec de la glycérine végétale, des probiotiques comme dans le déodorant probiotique Blanc de coton des laboratoires Biosme ou de l’eau thermale. Le gel d’aloe vera présent dans le déodorant Natessance rechargeable va apaiser la peau sensible.

Dans tous les cas, ce type de déodorant vous offre les mêmes garanties qu’un déodorant contenant des sels d’aluminium, à savoir une protection optimale contre les odeurs, l’humidité et les traces sur les vêtements. Ils assurent une efficacité allant de 24 à 48 heures afin de répondre aux besoins et aux habitudes de vie de chacun.

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à choisir un déodorant bio, certifié par un label comme Ecocert, Cosmebio ou NaTrue par exemple. Les sels d’aluminium ne sont pas autorisés dans les cosmétiques bio. La pierre d’alun que nous retrouvons dans le deodorant sans aluminium Bio Since, MKL, Laino, est également une option 100 % naturelle, à condition qu’elle porte la mention « alum potassium ».

Si vous souffrez de transpiration excessive (hyperhidrose), nous vous recommandons d’opter pour un détranspirant ou un déodorant traitant spécialement formulé pour cette problématique. Rapprochez-vous d’un professionnel de santé afin d’avoir des conseils personnalisés.

Sels d’aluminium : pourquoi ils font débat ?

Les sels d’aluminium sont des ingrédients qui font l’objet d’un vif débat au sein même de la communauté scientifique et au sujet desquels les avis divergent. À l’origine, l’aluminium est un métal. Il se trouve qu’il est utilisé notamment dans la composition de certains cosmétiques, en particulier les déodorants et anti transpirants. Les sels d’aluminium fonctionnent en diminuant la taille des pores de la peau, en réduisant le flux de transpiration et en régulant la sudation. Ils agissent localement, c’est-à-dire uniquement à l’endroit où ils sont appliqués, et restent en surface. Parmi leurs actions, nous pouvons également ajouter qu’ils acidifient le milieu avec lequel ils sont en contact, le rendant ainsi impropre aux bactéries et aux champignons, des éléments qui favorisent le développement des mauvaises odeurs associées à la transpiration. En outre, les déodorants sont encadrés par une législation stricte, doivent respecter des critères de sécurité et sont soumis à de nombreux tests avant d’être mis sur le marché.

Les sels d’aluminium sont soupçonnés de favoriser l’apparition de certaines maladies tels que le cancer du sein ou Alzheimer. Cependant, les études sont très contradictoires et le lien de causalité n’a jusqu’à présent jamais été prouvé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs conclu dans un rapport que rien n’indique que les sels d’aluminium seraient cancérigènes. Toutefois, de plus en plus de personnes préfèrent appliquer le principe de précaution et éviter les produits à base d’aluminium, dont les déodorants et anti transpirants.