Les bienfaits du Romarin

  • Par Isabelle Briennon, mis à jour le 07/10/2024 à 17h10, publié le 27/10/2023 à 15h10
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
Les bienfaits du Romarin
Si vous n’aviez qu’une plante dans votre jardin, ce serait ? Le Romarin ! En effet, le Romarin a tant de vertus culinaires et médicinales qu’il pourrait être la seule plante à utiliser dans votre cuisine pour parfumer vos plats et pour protéger votre santé en raison de ses nombreux antioxydants naturels.

Qu’est-ce que le Romarin ?

Appelé aussi herbe-aux-couronnes, encensier, herbe des troubadours, rose marine, rose de mer ou bouquet de la Vierge, le Romarin, en latin Salvia rosmarinus appartient à la famille des Lamiacées comme le thym, la menthe ou le basilic. C’est une des plantes aromatiques typiques des régions méditerranéennes où il pousse naturellement dans la garrigue et sur les coteaux. C'est une plante mellifère, le miel de romarin ou « miel de Narbonne » est réputé. Ses feuilles et ses fleurs dégagent une odeur aromatique puissante et permettent d’obtenir l’huile essentielle de Romarin par distillation en alambic.
Le romarin est connu depuis l’Antiquité. Il était utilisé en Égypte pour les rites funéraires et les Romains le portaient en couronne en symbole de longue vie et de paix. Il est intégré à côté des autres plantes aux vertus médicinales dans les jardins des simples royaux pour soigner les rhumatismes.
Son utilisation en parfumerie est très ancienne. Il est utilisé à côté d’autres extraits de plante pour fabriquer l’eau de Hongrie, l’eau de Cologne et le vinaigre des quatre voleurs que l’on utilisait pendant les épidémies.
Le romarin est utilisé depuis des siècles pour améliorer la durée de conservation des aliments, témoin de ses capacités antioxydantes naturelles puissantes.

Composition du Romarin 

Le Romarin est une plante riche en antioxydants très variés : il s’agit des flavonoïdes comme la genkwanine, la lutéoline, la diosmine et l’apigénine, des diterpènes phénoliques tels que l’acide carnosique, le carnosol, le rosmanol, l’épirosmanol, des triterpènes comme l’acide oléanolique, l’acide bétulinique, l’acide micrométique et l’acide ursolique et surtout des acides phénols dont le plus important, à côté de l’acide caféique et de l’acide chlorogénique, est l’acide rosmarinique appelé aussi le tanin des Labiées (ancien nom de la famille des Lamiacées).

Le Romarin est aussi riche en essence. Sa composition biochimique est variable en fonction du milieu dans lequel il pousse, des conditions climatiques et de son stade de croissance. Cette essence est plus ou moins riche en camphre, en oxyde 1,8-cinéole, en monoterpènes comme l’alpha-pinène, le béta-pinène, le limonène et en sesquiterpènes comme le béta-caryophyllène.

Propriétés et bienfaits du Romarin 

Depuis les années 1990, le romarin suscite un intérêt de plus en plus important pour la santé. Des études in vitro et in vivo ont montré qu’il avait plusieurs activités biologiques qui expliqueraient son utilisation en médecine traditionnelle, notamment des activités antibactériennes, carminatives pour les problèmes de digestion et antidouleur pour les muscles et les articulations. Selon ces études, les constituants les plus actifs du Romarin seraient l'acide carnosique, le carnosol, l'acide rosmarinique et son huile essentielle.

Effectivement, des études ont montré que le Romarin avait des propriétés antibactériennes et antivirales liées à sa richesse en composés diterpéniques et triterpéniques présents en grande quantité dans son essence. Ces activités sont intéressantes en cas de refroidissement. Il peut être conseillé dans les infections de l’hiver comme les maux de gorges, les rhinopharyngites, les états grippaux.

Ses propriétés stimulantes de la digestion, carminatives et hépatoprotectrices dont son essence est en partie responsable et ses propriétés anti-infectieuses lui permettent d’être utilisé pour faciliter la digestion, favoriser les fonctions de détoxification et diminuer les troubles intestinaux comme la constipation avec formation de gaz et déséquilibre de la flore intestinale. Il a aussi des propriétés drainantes rénales. Il peut par conséquent être utilisé dans le cadre d’un programme minceur pour le ventre plat et la rétention d'eau.
Le Romarin a des propriétés antidiabétiques, il diminuerait les lipides (cholestérol et triglycérides) et aurait une action sur le poids corporel par l’action de l’acide carnosique.

Il a été montré chez l’animal qu’il possédait des vertus antioxydantes grâce aux composants terpéniques de son essence et à la présence de ces composés : carnosol, acide carnosique, rosmanol, acide rosmarinique, acide oléanolique et acide ursolique. Le Romarin pourrait donc avoir un rôle dans la prévention et le traitement des maladies telles que cancers, maladies cardiovasculaires et neurodégénératives, maladies pour lesquelles le rôle des antioxydants n’est plus à démontrer. Cette propriété permettrait aussi d’expliquer son effet protecteur vis-à-vis des rayonnements UV au niveau cellulaire.

Ses propriétés anti-inflammatoires sont connues. Elles résultent de l’action de ses acides phénoliques avec l’acide rosmarinique et de ses triterpènes comme le carnosol le plus étudié. Le Romarin permet ainsi de soulager les douleurs inflammatoires comme les rhumatismes lorsqu’il est utilisé en local. Ses propriétés antidouleurs et antiinflammatoires dues à ses triterpènes pourraient suggérer son utilisation en complément de traitement pour l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie.

Cette plante aromatique a également des vertus antitumorales liées à l’acide carnosique, au carnosol, à l'acide rosmarinique et à l'acide ursolique. Plusieurs études en laboratoire ont montré l'action du carnosol et de l'acide carnosique sur des cellules cancéreuses humaines du sein et du côlon.

Le Romarin aurait un effet antidépresseur validé par des études chez l’animal.

Enfin, le Romarin, grâce à l’acide rosmarinique, semblerait avoir un potentiel contre les maladies neurodégénératives. En effet, il a été constaté que ce composé avait des effets cholinergiques et neuroprotecteurs en inhibant des enzymes responsables de la destruction des neuromédiateurs responsables de l’information au niveau du cerveau. Il régulerait ainsi plusieurs neurotransmetteurs tels que la dopamine, la noradrénaline, la sérotonine et l’acétylcholine dans le cerveau et pourrait par conséquent avoir une action dans l’entretien de la mémoire. C’est ainsi qu’il a été montré que la poudre de feuilles de romarin séchées pouvait améliorer les performances cognitives des personnes âgées.

Au niveau local, ses propriétés antiinfectieuses permettent d’aider à désinfecter une petite plaie ou d’assainir une peau ou un cuir chevelu atteint d’hyperséborrhée. Son effet stimulant sur la circulation sanguine permet de diminuer les troubles circulatoires et d’améliorer la circulation au niveau du cuir chevelu avec une amélioration de la croissance du cheveu.

L’EMA, Agence européenne du médicament considère comme « traditionnel » l’usage des feuilles et de l’huile essentielle de romarin « par voie orale, dans le traitement des digestions difficiles et des maux de ventre peu intenses » et « en application locale, en traitement complémentaire des douleurs musculaires et articulaires mineures ». L’Agence recommande une durée de traitement maximale de deux semaines pour la voie orale ou de quatre semaines en application locale.

La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage des feuilles et de l’huile essentielle de romarin dans le traitement « des problèmes digestifs (voie orale), ainsi que des douleurs rhumatismales et des problèmes de circulation sanguine périphérique (en application locale) ».

L'ESCOP, la Coordination scientifique européenne en phytothérapie, reconnaît l’usage des feuilles de romarin « pour améliorer les fonctions biliaires et hépatiques et soulager les troubles digestifs (voie orale), pour soulager les douleurs rhumatismales et les problèmes de circulation sanguine périphérique (application locale), et pour traiter les plaies mineures (application locale) ».

Utilisation traditionnelle du Romarin 

Le Romarin est utilisé en usage traditionnel pour améliorer la digestion, protéger le foie, pour la détoxification hépatique et rénale, pour diminuer les symptômes des infections ORL et pour la minceur.
Les feuilles de Romarin sont utilisées en infusion une fois séchées ou bien pulvérisées pour être mises sous en gélules ou encore extraites pour être mises sous forme de comprimés ou de solution buvable. 

Concernant la tisane de Romarin, elle sera prise à la dose de 1.25 g de feuilles séchées infusées dans une tasse (250 ml) d’eau bouillante hors du feu pendant quinze minutes une à deux fois par jour.

En usage externe pour soulager les troubles rhumatismaux et les problèmes de la circulation sanguine ou pour soigner les blessures grâce à son effet antiseptique léger, il est possible d’utiliser cette infusion sur la zone à traiter. On filtrera l’infusion puis on laissera refroidir. On appliquera ensuite l’infusion à l’aide d’une compresse imbibée. 
Il est aussi possible de préparer un bain à une température de 35 à 38°C dans lequel on ajoutera une décoction préalablement préparée avec 50 g de feuilles de romarin dans un litre d’eau bouillante. Ce bain sera à prolonger 10 à 20 minutes.

En gemmothérapie, dès l'âge de 3 ans, on utilisera 5 à 15 gouttes par jour, en dehors des repas, de macérat glycériné de bourgeon de Romarin Herbalgem directement pures sur la langue ou diluées dans de l'eau de source ou du miel.

En homéopathie, le macérat glycériné Rosmarinus officinalis 1 DH Boiron est à prendre selon la prescription du médecin prescripteur.

Confort ORL

Les différents composants du Romarin lui apportent des propriétés anti-infectieuses, antibactériennes et antivirales. Son action anti-inflammatoire importante permet aussi de calmer l’inflammation de l’arbre bronchique. Son effet tonique et stimulant général est aussi intéressant dans le cadre d’une infection : pour lutter contre la fatigue amenée par l’infection. Il peut être associé à d’autres plantes anti-infectieuses comme l’Eucalyptus pour les bronches ou à des plantes comme l’échinacée stimulante immunitaire ou bien à des plantes comme le bouillon blanc pour la toux.
On trouve l’extrait de Romarin dans des compléments alimentaires contre le rhume ou dans des antitussifs.
La concentration plus importante en composants anti-infectieux dans les jeunes pousses explique l’utilisation du Romarin sous forme de macérat glycériné de bourgeons.

Digestion

En raison de ses propriétés protectrices du foie, carminatives, anti-inflammatoires et antibactériennes, le Romarin peut être conseillé pour les problèmes de digestion, pour les troubles du foie ou de la vésicule biliaire, les ballonnements, les flatulences, …

Le Romarin stimule la sécrétion des enzymes digestives. Dans les compléments alimentaires pour favoriser la digestion, il est souvent associé à l’artichaut digestif, au radis noir draineur du foie et à d’autres plantes à visée digestive.

Détox du foie

Le Romarin aide à drainer et à éliminer les substances toxiques, il protège le foie et les reins et il favorise la sécrétion biliaire. On retrouve le Romarin dans des compléments alimentaires à visée détoxifiante qui associent de nombreuses plantes comme le sureau noir drainant rénal, le chardon-marie pour le foie et de nombreuses autres plantes.
Ces compléments alimentaires spécial Détox se présentent sous forme sèche en tisane, en sachets ou en gélules.

On les trouve également sous forme d’ampoules ou de solutions buvables prêtes à l’emploi.

Le macérat glycériné de bourgeon de Romarin qui présente des propriétés protectrices du foie peut être associé au macérat glycériné de bourgeon de genévrier assainissant du microbiote dans Depuragem. Dans Herbalgem Détox express, il est en plus associé au macérat glycériné d’orme, de châtaignier, de bruyère et de bouleau pour agir sur les cinq organes émonctoires d'élimination (reins, foie, intestins, peau, poumon).

Transit

Pour l’hygiène intestinale, le Romarin en extrait est notamment associé à l’Ispaghul laxatif comme dans Hygiaflor psyllium et romarin, à la chicorée prébiotique ou au thym assainissant. On peut aussi le trouver sous forme de macérat de bourgeons glycérinés associé au bourgeon de figuier anti-inflammatoire ou au bourgeon de sureau noir.

Minceur

En raison de ses propriétés carminatives et drainantes rénales, le Romarin permet non seulement de maintenir un ventre plat, mais aussi de favoriser l’élimination rénale en cas de rétention d’eau. Pour la minceur, on le trouve souvent associé au pissenlit diurétique, au radis noir draineur hépatique, au maté brûle-graisse ...
Les ampoules Nat et Form Mon Programme minceur, représentent un soin complet en associant des plantes drainantes urinaires, détoxifiantes hépatiques et brûle-graisses. Pour commencer efficacement un régime minceur, pensez à éliminer l'eau en excédant dans votre corps grâce à la solution buvable prête à boire STC Nutrition Drainaxyl 500 qui contient 22 extraits de plantes dont la piloselle qui stimule l’élimination de l’eau et le carvi qui diminue les ballonnements.

Quels sont les effets indésirables du Romarin ?

À la dose recommandée, il existe peu d’effets indésirables.

En usage externe, il existe un risque de dermatite de contact associée au romarin ou à des produits renfermant des extraits. Le Romarin ne doit pas être utilisé en cas de plaie étendue ou de maladies de la peau.

Une allergie peut survenir en cas d’utilisation à dose élevée en usage prolongé.

Le romarin peut augmenter le risque de saignement et d'ecchymoses chez les personnes souffrant de troubles de la coagulation. Dans ce cas, il doit être utilisé avec précaution et uniquement sur avis médical.

En cas d’utilisation de doses importantes, il existe un risque d’effets indésirables : crises de convulsions, vomissements, spasmes, saignements de l’utérus, voire coma mortel.

Quelles sont les précautions d’emploi liées au Romarin ?

La tisane de Romarin est réservée aux adultes et aux enfants de plus de douze ans.
En cas de grossesse ou d’allaitement, le Romarin en usage médicinal est déconseillé quelle que soit la forme (tisane ou complément alimentaire ou médicament). Seul le thym en usage culinaire est autorisé. Le Romarin est totalement contre-indiqué en cas de grossesse et hypertension artérielle associée.

Pour l’utilisation locale sur la peau, il ne doit pas être utilisé en cas de peau sensible, de fièvre élevée, d’infections sévères, en cas de problèmes circulatoires et/ou d’hypertension artérielle.

Par voie orale, le romarin est contre-indiqué chez les personnes qui souffrent d’obstruction des voies biliaires ou de maladie du foie.   

Ne prenez pas de Romarin si vous prenez des médicaments diurétiques, antidiabétiques, des médicaments à base de fer ou des anticoagulants ou de l’aspirine. 
Plus généralement, quel que soit le médicament que vous prenez, le Romarin pourrait modifier son action en raison de la modification de son métabolisme hépatique. Demandez l’avis de votre médecin ou de nos pharmaciens avant toute prise de Romarin.

Quelles sont les contre-indications du Romarin ?

Il est contre-indiqué en cas d’allergie au Romarin ou aux plantes de la famille des Labiées.

À retenir

Le Romarin est une plante utilisée depuis longtemps en usage traditionnel pour aider à soigner les troubles digestifs. Il est hépatoprotecteur et permet de maintenir une bonne flore intestinale. Il peut aussi être utilisé localement pour aider à soulager les douleurs et les rhumatismes, mais aussi grâce à son effet assainissant, pour soigner les petites blessures. Son effet tonique permet de soulager les troubles circulatoires.

Attention, les conseils de Pharma GDD ne dispensent pas d’une consultation médicale.
Si les symptômes persistent malgré le traitement, nous vous conseillons de prendre contact avec votre médecin.

Sources :
Andrade JM, Faustino C, Garcia C, Ladeiras D, Reis CP, Rijo P. Rosmarinus officinalis L.: an update review of its phytochemistry and biological activity. Future Sci OA. 2018 Feb 1;4(4):FSO283. doi: 10.4155/fsoa-2017-0124. PMID: 29682318; PMCID: PMC5905578.
Wagstaff SJ, Hickerson L, Spangler R, Reeves PA, Olmstead RG. Phylogeny in Labiatae sl, inferred from cpDNA sequences. Plant Syst. Evol. 1998;209(3–4):265–274.
Al-Sereiti MR, Abu-Amer KM, Sen P. Pharmacology of rosemary (Rosmarinus officinalis Linn.) and its therapeutic potentials. Indian J. Exp. Biol. 1999;37(2):124–130.
Bozin B, Mimica-Dukic N, Samojlik I, Jovin E. Antimicrobial and antioxidant properties of rosemary and sage (Rosmarinus officinalis L. and Salvia officinalis L., Lamiaceae) essential oils. J Agric Food Chem. 2007 Sep 19;55(19):7879-85. doi: 10.1021/jf0715323. Epub 2007 Aug 21. PMID: 17708648.
Wang W, Li N, Luo M, Zu Y, Efferth T. Antibacterial activity and anticancer activity of Rosmarinus officinalis L. essential oil compared to that of its main components. Molecules. 2012;17(3):2704–2713.
Jiang Y, Wu N, Fu Y-J, et al. Chemical composition and antimicrobial activity of the essential oil of rosemary. Environ. Toxicol. Pharmacol. 2011;32(1):63–68. 
Shin H-B, Choi M-S, Ryu B, et al. Antiviral activity of carnosic acid against respiratory syncytial virus. Virol. J. 2013;10(1):303.
Heinrich M, Barnes J, Gibbons S, Williamson E. Fundamentals of Pharmacognosy and Phytotherapy (2nd Edition) Elsevier Health Sciences; Edinburgh, UK
Begum A, Sandhya S, Shaffath Ali S, Vinod KR, Reddy S, Banji D. An in-depth review on the medicinal flora Rosmarinus officinalis (Lamiaceae) Acta Sci. Pol. Technol. Aliment. 2013;12(1):61–73.
Evans WC. Trease and Evans’ Pharmacognosy (16th Edition) Elsevier Health Sciences; Edinburgh, UK: 2009.
Wichtl M. Herbal Drugs and Phytopharmaceuticals (3rd Edition) Medpharm; Stuttgart, Germany: 2004.
Takaki I, Bersani-Amado LE, Vendruscolo A, et al. Anti-inflammatory and antinociceptive effects of Rosmarinus officinalis L. essential oil in experimental animal models. J. Med. Food. 2008;11(4):741–746.
Yu M-H, Choi J-H, Chae I-G, et al. Suppression of LPS-induced inflammatory activities by Rosmarinus officinalis L. Food Chem. 2013;136(2):1047–1054.
Rosenbaum CC, O'Mathúna DP, Chavez M, Shields K. Antioxidants and antiinflammatory dietary supplements for osteoarthritis and rheumatoid arthritis. Altern. Ther. Health Med. 2010;16(2):32–40.
Lukaczer D, Darland G, Tripp M, et al. A Pilot trial evaluating meta050, a proprietary combination of reduced iso-alpha acids, rosemary extract and oleanolic acid in patients with arthritis and fibromyalgia. Phyther. Res. 2005;19(10):864–869.
Kuo C-F, Su J-D, Chiu C-H, et al. Anti-inflammatory effects of supercritical carbon dioxide extract and its isolated carnosic acid from Rosmarinus officinalis leaves. J. Agric. Food Chem. 2011;59(8):3674–3685. 
Bakirel T, Bakirel U, Keleş OU, Ulgen SG, Yardibi H. In vivo assessment of antidiabetic and antioxidant activities of rosemary (Rosmarinus officinalis) in alloxan-diabetic rabbits. J. Ethnopharmacol. 2008;116(1):64–73.
Romo Vaquero M, Yáñez-Gascón M-J, García Villalba R, et al. Inhibition of gastric lipase as a mechanism for body weight and plasma lipids reduction in Zucker rats fed a rosemary extract rich in carnosic acid. PLoS ONE. 2012;7(6):e39773.
Tu Z, Moss-Pierce T, Ford P, Jiang TA. Rosemary (Rosmarinus officinalis L.) extract regulates glucose and lipid metabolism by activating AMPK and PPAR pathways in HepG2 cells. J. Agric. Food Chem. 2013;61(11):2803–2810.
Hernández A, García García B, Caballero MJ, Hernández MD. Preliminary insights into the incorporation of rosemary extract (Rosmarinus officinalis L.) in fish feed: influence on performance and physiology of gilthead seabream (Sparus aurata). Fish Physiol Biochem. 2015 Aug;41(4):1065-74. 
Santos Rodrigues AP, Faria E Souza BS, Alves Barros AS, de Oliveira Carvalho H, Lobato Duarte J, Leticia Elizandra Boettger M, Barbosa R, Maciel Ferreira A, Maciel Ferreira I, Fernandes CP, Cesar Matias Pereira A, Tavares Carvalho JC. The effects of Rosmarinus officinalis L. essential oil and its nanoemulsion on dyslipidemic Wistar rats. J Appl Biomed. 2020 Dec;18(4):126-135. 
Cheung S, Tai J. Anti-proliferative and antioxidant properties of rosemary Rosmarinus officinalis . Oncol. Rep. 2007;17(6):1525–1531.
Tai J, Cheung S, Wu M, Hasman D. Antiproliferation effect of rosemary (Rosmarinus officinalis) on human ovarian cancer cells in vitro . Phytomedicine. 2012;19(5):436–443.
Yesil-Celiktas O, Sevimli C, Bedir E, Vardar-Sukan F. Inhibitory effects of rosemary extracts, carnosic acid and rosmarinic acid on the growth of various human cancer cell lines. Plant foods Hum. Nutr. 2010;65(2):158–163.
González-Vallinas M, Molina S, Vicente G, et al. Expression of microRNA-15b and the glycosyltransferase GCNT3 correlates with antitumor efficacy of Rosemary diterpenes in colon and pancreatic cancer. PLoS ONE. 2014;9(6):e98556. 
Xiang Q, Ma Y, Dong J, Shen R. Carnosic acid inducesapoptosis associated with mitochondrial dysfunction and Akt inactivation in HepG2 cells. Int. J. Food Sci. Nutr. 2014;7486:1–9. 
Tai J, Cheung S, Wu M, Hasman D. Antiproliferation effect of rosemary (Rosmarinus officinalis) on human ovarian cancer cells in vitro . Phytomedicine. 2012;19(5):436–443.
Huang MT, Ho CT, Wang ZY, et al. Inhibition of skin tumorigenesis by rosemary and its constituents carnosol and ursolic acid. Cancer Res. 1994;54(3):701–708.
Naghibi F, Mosaddegh M, Motamed SM, Ghorbani A. Labiatae family in folk medicine in Iran: from ethnobotany to pharmacology. Iran. J. Pharm. Res. 2005:63–79.
Pérez-Fons L, Garzón MT, Micol V. Relationship between the antioxidant capacity and effect of rosemary (Rosmarinus officinalis L.) polyphenols on membrane phospholipid order. J. Agric. Food Chem. 2010;58(1):161–171. 
Botsoglou N, Taitzoglou I, Zervos I, Botsoglou E, Tsantarliotou M, Chatzopoulou PS. Potential of long-term dietary administration of rosemary in improving the antioxidant status of rat tissues following carbon tetrachloride intoxication. Food Chem. Toxicol. 2010;48(3):944–950. 
Rašković A, Milanović I, Pavlović N, Ćebović T, Vukmirović S, Mikov M. Antioxidant activity of rosemary (Rosmarinus officinalis L.) essential oil and its hepatoprotective potential. BMC Complement. Altern. Med. 2014;14:225.
WHO. World Health Organization; Geneva: WHO monographs on selected medicinal plants.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js2200e/ Consulté le 20/10/2023
Sasaki K, El Omri A, Kondo S, Han J, Isoda H. Rosmarinus officinalis polyphenols produce anti-depressant like effect through monoaminergic and cholinergic functions modulation. Behav. Brain Res. 2013;238:86–94.
Machado DG, Cunha MP, Neis VB, et al. Antidepressant-like effects of fractions, essential oil, carnosol and betulinic acid isolated from Rosmarinus officinalis L. Food Chem. 2013;136(2):999–1005.
Ozarowski M, Mikolajczak PL, Bogacz A, et al. Rosmarinus officinalis L. leaf extract improves memory impairment and affects acetylcholinesterase and butyrylcholinesterase activities in rat brain. Fitoterapia. 2013;91:261–271.
El Omri A, Han J, Ben Abdrabbah M, Isoda H. Down regulation effect of Rosmarinus officinalis polyphenols on cellular stress proteins in rat pheochromocytoma PC12 cells.
Pengelly A, Snow J, Mills SY, Scholey A, Wesnes K, Butler LR. Short-term study on the effects of rosemary on cognitive function in an elderly population. J. Med. Food. 2012;15(1):10–17.
Sagorchev P, Lukanov J, Beer AM. Investigations into the specific effects of rosemary oil at the receptor level. Phytomedicine. 2010 Jul;17(8-9):693-7. doi: 10.1016/j.phymed.2009.09.012. Epub 2009 Dec 24. PMID: 20034774.
Martin, R., Pierrard, C., Lejeune, F., Hilaire, P., Breton, L., and Bernerd, F. Photoprotective effect of a water-soluble extract of Rosmarinus officinalis L. against UV-induced matrix metalloproteinase-1 in human dermal fibroblasts and reconstructed skin. Eur.J Dermatol. 2008;18(2):128-135. 
Lee JJ, Jin YR, Lee JH, Yu JY, Han XH, Oh KW, Hong JT, Kim TJ, Yun YP. Antiplatelet activity of carnosic acid, a phenolic diterpene from Rosmarinus officinalis. Planta Med. 2007 Feb;73(2):121-7. doi: 10.1055/s-2006-957066. PMID: 17410649.
Lee JJ, Jin YR, Lim Y, et al. Antiplatelet activity of carnosol is mediated by the inhibition of TXA2 receptor and cytosolic calcium mobilization. Vascul Pharmacol 2006;45:148-53. 
European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed). Rosmarini folium cum flore, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1997.
https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-comments/overview-comments-received-community-herbal-monograph-rosmarinus-officinalis-l-folium_en.pdf
Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
https://www.heilpflanzen-welt.de/commission-e-0319/