Les bienfaits du pamplemousse
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 21/10/2024 à 12h10, publié le 03/06/2015 à 09h06
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Le pamplemousse et le pomelo sont deux espèces distinctes d’agrumes de la famille des Rutacées. Si le premier pousse en Asie et n’est que peu présent sur nos marchés, le second en revanche est le fruit que nous connaissons tous. Par une confusion de nom, le fruit que nous mangeons au petit-déjeuner pour faire le plein de vitamines n’est pas à proprement parlé un pamplemousse mais un pomelo. Pourtant, c’est de lui que nous parlerons pour vous exposer les bienfaits du pamplemousse, les risques d’interactions médicamenteuses avec son jus ou les vertus de son extrait de pépin ou de son huile essentielle.
Calcium, magnésium, potassium et cuivre seront également apportés par le pamplemousse que vous le consommiez sous forme de fruits ou de jus (frais de préférence mais nous y reviendrons). Tous ces éléments sont à l’origine des vertus du pamplemousse pour notre santé.
La vitamine C possède des propriétés antioxydantes qui vont lutter contre le vieillissement prématuré de nos cellules. De plus, elle nous aide à lutter contre la fatigue et participe à la bonne santé de nos défenses immunitaires pour combattre les microbes de l’hiver. La vitamine C a également une action détoxifiante sur l’organisme.
En effet, des études scientifiques ont démontré que la consommation ½ pamplemousse avant chaque repas pendant 3 mois permettait de perdre 1.6 kg de plus que les patients au régime qui n’en mangeaient pas. De plus, le pomelo ou plus exactement ses pépins et son jus contiennent des limonoïdes qui aident à réduire le taux de cholestérol sanguin et de triglycérides. Ils agissent de la même façon que les médicaments de la famille des statines avec lesquels ils interagissent. Donc prudence si vous prenez un hypocholestérolémiant, parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien pour connaître le risque d’interactions médicamenteuses.
Les flavonoïdes ont également des propriétés anti-inflammatoires en agissant sur les médiateurs de l’inflammation : tant sur leur synthèse que sur leur activité.
Certaines études chez l’animal montrent un effet inhibiteur sur la réplication du virus du SIDA et inhiberaient l’activité de la protéase (comme les médicaments du VIH). Cependant, il n’existe pas encore de démonstration de son efficacité chez l’Homme.
La concentration en flavonoïdes étant plus importante dans la partie blanche de la peau (l’albedo), c’est dans le jus en particulier industriel qu’on en retrouve une plus forte teneur.
En revanche, les résultats sont controversés en ce qui concerne le cancer du pancréas, le cancer du sein ou encore celui du poumon.
Chez les animaux, on a démontré que les limonoïdes ralentissaient la progression des cellules cancéreuses dans le cancer du sein notamment mais rien ne permet à l’heure actuelle de transposer ces résultats chez l’humain.
Le pamplemousse sous forme de fruit ou de jus, contient de la bergamottine qui est un inhibiteur enzymatique du cytochrome 3A4 (CYP3A4). Ce dernier entre en jeu dans l’absorption intestinale de certains médicaments. La concentration circulante est alors fortement accrue, avec un risque plus important pour les médicaments à marge thérapeutique étroite. On parle alors d’overdose médicamenteuse non contrôlée.
Comme nous l’avons vu précédemment c’est l’albedo du pamplemousse (la partie blanche et amère de la peau) qui est la plus concentrée en principes actifs. Cette dernière n’est en principe pas mangée si vous choisissez un fruit frais ou que vous pressez vous-même votre jus. Par contre, les jus de pamplemousse industriels contiennent une partie d’albedo et sont donc plus à risque de provoquer des effets indésirables.
Ces interactions sont différentes d’un individu à l’autre et peuvent apparaître dès l’ingestion de 250 ml de jus de pamplemousse dans les heures qui suivent ou qui précèdent la prise de médicaments et surtout perdurer plusieurs jours après sa consommation.
Les médicaments à prendre en compte sont désormais au nombre de 89, parmi eux certains entrainent des effets secondaires graves :
A retenir : si vous êtes sous traitement médicamenteux, il convient de toujours regarder si la notice mentionne une interaction possible avec le jus de pamplemousse. Vous pouvez également faire appel à votre médecin ou votre pharmacien.
L’extrait de pépin de pamplemousse ou EPP ne provoque pas ce risque d’interactions médicamenteuses.
Il est à noter que le CBD (Cannabidiol) interagit de la même façon que le pamplemousse avec les médicaments.
En cas de gastro-entérite, il est recommandé de prendre 60 gouttes diluées dans 1.5 litre d’eau à boire au cours de la journée afin d’éliminer les virus responsables de cette infection. Chez les femmes ayant des cystites à répétition, l’EPP peut être associé à la prise de Cranberry pour éradiquer la bactérie souvent responsable des infections urinaires : E.coli
Sur la peau, il sera intéressant de l’utiliser, à raison de 1 goutte pour 1 ml, pour traiter les mycoses des pieds (dilué dans un gel moussant) pour éviter les surinfections en cas de piqûres d’insectes (avec une crème antihistaminique) ou sur les boutons d’acné (mélangé dans la crème matifiante pour peau grasse).
Les bioflavonoides ou citroflavonoides sont essentiellement représentés par la naringine, l’hespéridine et la quercétine. Ces substances vont avoir une activité immunostimulante en agissant sur les lymphocytes et les cytokines.
L’extrait de pépin de pamplemousse a donc une place de choix en prévention des infections : on pourra l’utiliser à l’entrée de l’hiver en cure ou avant un départ en voyage par exemple en complément des probiotiques.
Tant la vitamine C que les citroflavonoides possèdent une action antioxydante en piégeant les radicaux libres responsables du stress oxydatif et du vieillissement cellulaire.
5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas
5 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné
5 gouttes d’huile essentielle d’Hélichryse
100 gouttes d’huile végétale de Jojoba
Appliquez en massage circulaire, 10 gouttes de ce mélange sur les zones concernées 2 fois par jour.
Attention toutefois, cette huile essentielle est photosensibilisante donc à ne pas appliquer avant une exposition prolongée au soleil ou votre séance d’UV.
Mélangez à votre crème (pas plus de 2% du mélange), elle est purifiante donc conviendra aux peaux mixtes à grasses et aux personnes souffrant d’acné. A appliquer le soir. Cette huile essentielle est également connue pour freiner la chute des cheveux.
L’essence de pamplemousse pourra être mélangée à de l’huile végétale d’abricot (3 pour 5) et être utilisée en massage de l’abdomen pour faciliter la digestion.
L’huile essentielle de pamplemousse Pranarom ou encore l'huile essentielle de pamplemousse bio Naturactive est votre alliée en cuisine où elle parfumera agréablement vos pâtisseries, vos salades de fruits ou encore un yaourt.
Attention l’utilisation des huiles essentielles est contre-indiquée chez les enfants de moins de 7 ans, chez la femme enceinte ou allaitante, les épileptiques et les asthmatiques. D’une façon générale, il convient de demander l’avis d’un professionnel de santé en cas de doute. À retenir : Le pamplemousse ou pomelo est un fruit qui regorge de vertus liées à sa richesse en vitamine C, en caroténoïdes, en flavonoïdes et en antioxydant. Fruit frais, jus pressé, extrait de pépin de pamplemousse, il agit avant tout comme antimicrobien, antioxydant et stimulant. Consommé sous forme de jus industriel, il peut donner lieu à des interactions médicamenteuses, il conviendra donc d’être prudent si vous suivez un traitement.
Quels sont les bienfaits du pamplemousse ?
Cet agrume à la saveur légèrement amer a tout pour plaire : très désaltérant pour un faible apport calorique, il est également riche en fibres. Très grande source de vitamine C mais aussi de vitamines du groupe B, le pamplemousse ou pomelo apporte aussi des caroténoïdes, limonoïdes et des flavonoïdes qui sont des substances riches en antioxydants. Choisissez d’ailleurs plutôt des pamplemousses roses qui en sont plus riches que les jaunes ou les blancs.Calcium, magnésium, potassium et cuivre seront également apportés par le pamplemousse que vous le consommiez sous forme de fruits ou de jus (frais de préférence mais nous y reviendrons). Tous ces éléments sont à l’origine des vertus du pamplemousse pour notre santé.
Valeurs pour 100g de pamplemousse | |
Energie | 42 kcal |
Protéines | 0.77 g |
Lipides | 0.14 g |
Glucides | 10.66 g |
Fibres | 1.6 g |
Eau | 88.06 g |
Vitamine C | 31.2 mg |
Vitamine A | 58 µg |
Vitamine E | 0.13 mg |
Calcium | 22 mg |
Potassium | 135 mg |
Phosphore | 18 mg |
Apports en vitamine C
Manger ½ pamplemousse par jour apporte autant de vitamine C qu’une orange mais avec 2 fois moins de sucre. Cela suffit à couvrir 80 % des apports journaliers recommandés pour un adulte et la totalité de la dose recommandée chez les enfants.La vitamine C possède des propriétés antioxydantes qui vont lutter contre le vieillissement prématuré de nos cellules. De plus, elle nous aide à lutter contre la fatigue et participe à la bonne santé de nos défenses immunitaires pour combattre les microbes de l’hiver. La vitamine C a également une action détoxifiante sur l’organisme.
Impact sur le cholestérol
Connu pour être un allié minceur grâce à sa faible teneur en calories et sa richesse en pectine (action coupe-faim), le pamplemousse est très intéressant pour les patients qui ont trop de cholestérol et ceux atteints d'un syndrome métabolique.En effet, des études scientifiques ont démontré que la consommation ½ pamplemousse avant chaque repas pendant 3 mois permettait de perdre 1.6 kg de plus que les patients au régime qui n’en mangeaient pas. De plus, le pomelo ou plus exactement ses pépins et son jus contiennent des limonoïdes qui aident à réduire le taux de cholestérol sanguin et de triglycérides. Ils agissent de la même façon que les médicaments de la famille des statines avec lesquels ils interagissent. Donc prudence si vous prenez un hypocholestérolémiant, parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien pour connaître le risque d’interactions médicamenteuses.
Riche en flavonoïdes
Le pamplemousse contient également de nombreux flavonoïdes dont la naringénine qui agit elle aussi sur le taux de mauvais cholestérol et qui diminue la résistance à l’insuline. Certaines études ont prouvé qu’elle était aussi efficace sur le diabète de type 2 que la metformine (molécule de référence dans cette pathologie). Il participe également à la détoxification du foie.Les flavonoïdes ont également des propriétés anti-inflammatoires en agissant sur les médiateurs de l’inflammation : tant sur leur synthèse que sur leur activité.
Certaines études chez l’animal montrent un effet inhibiteur sur la réplication du virus du SIDA et inhiberaient l’activité de la protéase (comme les médicaments du VIH). Cependant, il n’existe pas encore de démonstration de son efficacité chez l’Homme.
La concentration en flavonoïdes étant plus importante dans la partie blanche de la peau (l’albedo), c’est dans le jus en particulier industriel qu’on en retrouve une plus forte teneur.
Intérêt dans la prévention du cancer
Plusieurs études ont montré que la consommation de 4 portions d’agrumes par semaine (soit 2 pamplemousses entiers) jouerait un rôle dans la prévention de certains cancers de la sphère ORL et digestive comme celui de la bouche, du pharynx, de l’œsophage, de l’estomac et du colon.En revanche, les résultats sont controversés en ce qui concerne le cancer du pancréas, le cancer du sein ou encore celui du poumon.
Chez les animaux, on a démontré que les limonoïdes ralentissaient la progression des cellules cancéreuses dans le cancer du sein notamment mais rien ne permet à l’heure actuelle de transposer ces résultats chez l’humain.
Le pamplemousse et la prise de médicaments
Contrairement à une idée souvent véhiculée dans les médias, le pamplemousse ne diminue pas l’effet des médicaments utilisés en cancérologie, en cardiologie, en cas de greffe ou de traitement du VIH. En revanche, la consommation même modérée de ce fruit peut interagir gravement avec certains médicaments. Le pamplemousse peut augmenter le nombre et la gravité des effets indésirables.Le pamplemousse sous forme de fruit ou de jus, contient de la bergamottine qui est un inhibiteur enzymatique du cytochrome 3A4 (CYP3A4). Ce dernier entre en jeu dans l’absorption intestinale de certains médicaments. La concentration circulante est alors fortement accrue, avec un risque plus important pour les médicaments à marge thérapeutique étroite. On parle alors d’overdose médicamenteuse non contrôlée.
Comme nous l’avons vu précédemment c’est l’albedo du pamplemousse (la partie blanche et amère de la peau) qui est la plus concentrée en principes actifs. Cette dernière n’est en principe pas mangée si vous choisissez un fruit frais ou que vous pressez vous-même votre jus. Par contre, les jus de pamplemousse industriels contiennent une partie d’albedo et sont donc plus à risque de provoquer des effets indésirables.
Ces interactions sont différentes d’un individu à l’autre et peuvent apparaître dès l’ingestion de 250 ml de jus de pamplemousse dans les heures qui suivent ou qui précèdent la prise de médicaments et surtout perdurer plusieurs jours après sa consommation.
Les médicaments à prendre en compte sont désormais au nombre de 89, parmi eux certains entrainent des effets secondaires graves :
- La simvastatine dont la concentration est multipliée par 15 ou l’atorvastatine (qui double) qui sont des molécules utilisées pour diminuer le taux de mauvais cholestérol entrainent une rhabdomyolyse (fonte des muscles accompagnée de douleurs très importantes).
- Les immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine) qui permettent aux patients greffés de ne pas rejeter leur nouvel organe vont voir leur concentration plasmatique augmenter ce qui provoque une néphrotoxicité (atteinte rénale).
- Le cisapride ou Prepulsid contre les problèmes digestifs pris avec du jus de pamplemousse fait courir le risque au patient de déclencher des torsades de pointe (trouble du rythme cardiaque).
- La lercanidipine utilisée chez les patients hypertendus engendre avec la prise de pamplemousse un risque d’œdèmes tandis que les anticoagulants engendrent quant à eux un risque hémorragique.
- Pris avec de la buspirone ou de la carbamazépine, le jus de pamplemousse expose le malade à un risque de surdosage.
- La fexofénadine (un anti-allergique) est un cas particulier, car sa concentration est diminuée de moitié si on la prend avec du pamplemousse.
A retenir : si vous êtes sous traitement médicamenteux, il convient de toujours regarder si la notice mentionne une interaction possible avec le jus de pamplemousse. Vous pouvez également faire appel à votre médecin ou votre pharmacien.
L’extrait de pépin de pamplemousse ou EPP ne provoque pas ce risque d’interactions médicamenteuses.
Il est à noter que le CBD (Cannabidiol) interagit de la même façon que le pamplemousse avec les médicaments.
Extrait de pépins de pamplemousse : les vertus de l’EPP
L’extrait de pépin de pamplemousse est un liquide obtenu après broyage avec de l’eau des pépins, de la pulpe et du mésocarpe du pamplemousse (Citrus x paradis). Cette pâte est ensuite séchée pour obtenir une poudre qui sera filtrée pour éliminer la pectine et les fibres. Après un deuxième séchage, la poudre est diluée dans de la glycérine végétale puis filtrée de nouveau. On obtient ainsi un EPP riche en bioflavonoïdes prêt à être consommé.EPP : un antibiotique naturel
L’extrait de pépin de pamplemousse possède un fort pouvoir antimicrobien comme en attestent de nombreuses publications scientifiques. L’EPP est actif sur plusieurs dizaines de souches de bactéries, sur des levures, dont Candida albicans. Il possède une action antivirale contre la grippe ou le virus de l’hépatite C notamment. Les bioflavonoides vont s’attaquer à la paroi des cellules bactériennes en la disloquant ce qui provoque la mort des microbes. En revanche, il ne s’attaque pas aux bacilles présents au niveau de notre flore intestinale contrairement aux antibiotiques classiques et n’entraine donc pas les troubles digestifs que peuvent occasionner ces derniers.En usage interne
L’EPP peut être utilisé par voie interne pour lutter notamment contre les infections ORL de l’hiver à raison de 15 à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour avec un grand verre d’eau. Cette posologie est ramenée à 5 gouttes pour 10 kilos de poids chez les enfants. L’extrait de pépin de pamplemousse n’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte.En cas de gastro-entérite, il est recommandé de prendre 60 gouttes diluées dans 1.5 litre d’eau à boire au cours de la journée afin d’éliminer les virus responsables de cette infection. Chez les femmes ayant des cystites à répétition, l’EPP peut être associé à la prise de Cranberry pour éradiquer la bactérie souvent responsable des infections urinaires : E.coli
En usage externe
Dilué dans de l’eau, l’extrait de pépin de pamplemousse peut être utilisé en bain de bouche en cas d’aphtes ou de gingivite. Vous pouvez aussi l’utiliser en badigeonnant directement la gencive à l’aide d’une compresse imprégnée d’EPP.Sur la peau, il sera intéressant de l’utiliser, à raison de 1 goutte pour 1 ml, pour traiter les mycoses des pieds (dilué dans un gel moussant) pour éviter les surinfections en cas de piqûres d’insectes (avec une crème antihistaminique) ou sur les boutons d’acné (mélangé dans la crème matifiante pour peau grasse).
Action sur le système immunitaire
L’EPP agit sur les défenses immunitaires grâce à sa teneur importante en vitamine C et en bioflavonoïdes. La vitamine C va augmenter l’activité phagocytaire des macrophages (les cellules qui « mangent » les microbes) et la chimiotaxie des leucocytes (capacité des cellules à se mobiliser pour combattre les agents pathogènes).Les bioflavonoides ou citroflavonoides sont essentiellement représentés par la naringine, l’hespéridine et la quercétine. Ces substances vont avoir une activité immunostimulante en agissant sur les lymphocytes et les cytokines.
L’extrait de pépin de pamplemousse a donc une place de choix en prévention des infections : on pourra l’utiliser à l’entrée de l’hiver en cure ou avant un départ en voyage par exemple en complément des probiotiques.
Action anti-inflammatoire et antioxydante
La vitamine C a des propriétés anti-inflammatoires reconnues depuis longtemps. Les citroflavonoides jouent également sur les molécules de l’inflammation notamment les Cox. Chez les rats, des études ont montré un effet supérieur aux médicaments classiques en cas d’arthrite. Il faut encore attendre que ces résultats soient confirmés par des études sur les humains.Tant la vitamine C que les citroflavonoides possèdent une action antioxydante en piégeant les radicaux libres responsables du stress oxydatif et du vieillissement cellulaire.
L’huile essentielle de pamplemousse
L’huile essentielle de pamplemousse est obtenue par pression à froid du zeste de pamplemousse, il s’agit en réalité d’une essence.Utilisation en diffusion
L’huile de pamplemousse est un puissant assainissant par voie aérienne : elle permet de désinfecter une pièce grâce à son action antibactérienne et antifongique. Son agréable parfum vous débarrassera efficacement des odeurs de cuisine ou de tabac. Ses vertus stimulantes et vivifiantes vous apporteront un regain d’énergie et de confiance.Usage externe
C’est l’alliée minceur par excellence ! On l’utilise en synergie avec d’autres huiles pour son action anti-cellulite grâce à ses propriétés lipolytiques, drainantes et astringentes. Elle est aussi utilisée comme coupe-faim olfactif. Notre astuce 5 gouttes d’huile essentielle de pamplemousse5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas
5 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné
5 gouttes d’huile essentielle d’Hélichryse
100 gouttes d’huile végétale de Jojoba
Appliquez en massage circulaire, 10 gouttes de ce mélange sur les zones concernées 2 fois par jour.
Attention toutefois, cette huile essentielle est photosensibilisante donc à ne pas appliquer avant une exposition prolongée au soleil ou votre séance d’UV.
Mélangez à votre crème (pas plus de 2% du mélange), elle est purifiante donc conviendra aux peaux mixtes à grasses et aux personnes souffrant d’acné. A appliquer le soir. Cette huile essentielle est également connue pour freiner la chute des cheveux.
L’essence de pamplemousse pourra être mélangée à de l’huile végétale d’abricot (3 pour 5) et être utilisée en massage de l’abdomen pour faciliter la digestion.
Usage interne
Son action drainante sur le foie et les reins lui permet de nous aider à éliminer les excès après un repas trop riche. On peut l’utiliser pure sur un support neutre ou diluée dans une huile végétale comme le colza. À prendre à raison d’1 à 2 gouttes 2 à 3 fois par jour, selon les symptômes.L’huile essentielle de pamplemousse Pranarom ou encore l'huile essentielle de pamplemousse bio Naturactive est votre alliée en cuisine où elle parfumera agréablement vos pâtisseries, vos salades de fruits ou encore un yaourt.
Attention l’utilisation des huiles essentielles est contre-indiquée chez les enfants de moins de 7 ans, chez la femme enceinte ou allaitante, les épileptiques et les asthmatiques. D’une façon générale, il convient de demander l’avis d’un professionnel de santé en cas de doute. À retenir : Le pamplemousse ou pomelo est un fruit qui regorge de vertus liées à sa richesse en vitamine C, en caroténoïdes, en flavonoïdes et en antioxydant. Fruit frais, jus pressé, extrait de pépin de pamplemousse, il agit avant tout comme antimicrobien, antioxydant et stimulant. Consommé sous forme de jus industriel, il peut donner lieu à des interactions médicamenteuses, il conviendra donc d’être prudent si vous suivez un traitement.