Cytomégalovirus (CMV) : Symptômes et Traitement
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 19/02/2024 à 09h02, publié le 07/02/2024 à 15h02
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Le cytomégalovirus également appelé Herpès Virus Humain de type 5 est un virus responsable de diverses infections le plus souvent asymptomatiques. Il va davantage toucher les patients immunodéficients souffrant de maladies systémiques notamment ceux sous traitement immunosuppresseurs, atteints du VIH. Pharma GDD vous informe sur cette infection très fréquente et contagieuse touchant également les femmes enceintes non immunisées, les fœtus, les enfants en bas âge. Nous parlerons des modes de transmission, des symptômes, des traitements et des conséquences sur la santé.
Le cytomégalovirus est une infection exclusivement présente dans l'espèce humaine. Après avoir infecté une personne, le CMV reste à l'état latent dans l'organisme pendant toute la vie et peut se réactiver dans certaines situations. La phase de contagion peut durer de plusieurs jours à plusieurs semaines chez une personne souffrant d'infection aiguë. Le cytomégalovirus est présent dans la salive, les éternuements, les larmes, les urines, les selles, le lait maternel, le sang, mais également dans les sécrétions du col de l'utérus et le sperme. En effet, la transmission du CMV peut se faire par contact sexuel ou non.
Il faut savoir qu'une femme enceinte infectée par le cytomégalovirus peut transmettre l'infection au fœtus lors de la grossesse. Le bébé risque également d'être contaminé au cours de l'accouchement. Il n'y a pas de conséquence pour la mère, mais celle-ci peut transmettre le virus au fœtus à travers le placenta si elle n'est pas immunisée.
La transmission intra-utérine peut entraîner une fausse couche ou des complications, voire un handicap, pour le bébé à naître. De plus, les enfants nés avec une infection à cytomégalovirus peuvent sécréter le CMV pendant plusieurs années. C'est pour cela que les enfants de moins de trois ans représentent la source d'infection la plus courante par contagion via leur salive, leurs larmes, leurs sécrétions nasales, leurs urines et leurs selles. Une infection au cytomégalovirus peut être contractée à la suite d'une transfusion de sang infecté (dans les pays où les contrôles ne sont pas suffisants) ou un greffon infecté. Les personnes sous traitement contre le cancer, atteintes du SIDA/VIH ou transplantés présentent un risque élevé d'être contaminés par une infection CMV parce qu'ils sont traités par des médicaments immunosuppresseurs, agissant sur le système immunitaire afin d'éviter tout rejet de la greffe de l'organe. Chez les personnes ayant leur système immunitaire affaibli, la maladie est fréquemment due à la réactivation du virus dormant.
Cytomégalovirus ou (CMV) : Définition
Le cytomégalovirus est une infection fréquente causée par un herpèsvirus responsable d'une grande variété de symptômes. Le CMV est la première cause d'infection congénitale observée. Ce virus appartient à la grande famille des herpès virus, notamment les Herpès simplexe virus types 1 et 2, responsables des boutons de fièvre, ou herpès labial ou herpès génital. On retrouve également le virus responsable de la varicelle et du zona et le virus Epstein-Barr responsable de la mononucléose infectieuse.Transmission Cytomégalovirus
Le cytomégalovirus est une infection exclusivement présente dans l'espèce humaine. Après avoir infecté une personne, le CMV reste à l'état latent dans l'organisme pendant toute la vie et peut se réactiver dans certaines situations. La phase de contagion peut durer de plusieurs jours à plusieurs semaines chez une personne souffrant d'infection aiguë. Le cytomégalovirus est présent dans la salive, les éternuements, les larmes, les urines, les selles, le lait maternel, le sang, mais également dans les sécrétions du col de l'utérus et le sperme. En effet, la transmission du CMV peut se faire par contact sexuel ou non.
Il faut savoir qu'une femme enceinte infectée par le cytomégalovirus peut transmettre l'infection au fœtus lors de la grossesse. Le bébé risque également d'être contaminé au cours de l'accouchement. Il n'y a pas de conséquence pour la mère, mais celle-ci peut transmettre le virus au fœtus à travers le placenta si elle n'est pas immunisée.
La transmission intra-utérine peut entraîner une fausse couche ou des complications, voire un handicap, pour le bébé à naître. De plus, les enfants nés avec une infection à cytomégalovirus peuvent sécréter le CMV pendant plusieurs années. C'est pour cela que les enfants de moins de trois ans représentent la source d'infection la plus courante par contagion via leur salive, leurs larmes, leurs sécrétions nasales, leurs urines et leurs selles. Une infection au cytomégalovirus peut être contractée à la suite d'une transfusion de sang infecté (dans les pays où les contrôles ne sont pas suffisants) ou un greffon infecté. Les personnes sous traitement contre le cancer, atteintes du SIDA/VIH ou transplantés présentent un risque élevé d'être contaminés par une infection CMV parce qu'ils sont traités par des médicaments immunosuppresseurs, agissant sur le système immunitaire afin d'éviter tout rejet de la greffe de l'organe. Chez les personnes ayant leur système immunitaire affaibli, la maladie est fréquemment due à la réactivation du virus dormant.