Comment savoir si mon enfant est hyperactif ou TDAH ?

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 18/11/2024 à 10h11, publié le 21/12/2023 à 11h12
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Comment savoir si mon enfant est hyperactif ou TDAH ?
Hyperactif, trouble déficitaire de l'attention ? À quoi cela correspond ? Il n'est pas toujours simple de comprendre et de reconnaître les symptômes de ces différents troubles du comportement. Pharma GDD vous informe et vous présente leurs manifestations qui diffèrent les unes des autres. Nous verrons quels sont les symptômes de l'enfant hyperactif, les symptômes TDAH et ceux d'un enfant TDA, leurs causes et les diagnostics. Enfin, nous parlerons des traitements et de la prise en charge.
Le terme hyperactivité est souvent employé pour désigner tout trouble du déficit de l'attention, à tort. Un enfant qui souffre de trouble déficitaire de l'attention n'est pas forcément hyperactif, tout comme un enfant hyperactif ne souffre pas obligatoirement d'un déficit de l'attention. Tout réside dans la prédominance des symptômes. Il faudra distinguer trois sortes :
Le trouble avec prédominance de l'inattention sans hyperactivité et impulsivité est appelé TDA ;
Le trouble avec prédominance de l'hyperactivité et de l'impulsivité, sans déficit de l'attention est nommé hyperactivité
Le trouble déficitaire de l'attention avec prédominance de l'hyperactivité correspond au TDAH ;

Les symptômes du TDA (trouble déficitaire de l'attention)

Le TDA, c’est-à-dire le trouble déficitaire de l’attention, est la difficulté majeure à se concentrer sur une tâche pendant une période plus ou moins longue. On emploie le terme de déficit, car l'attention peut être inexistante ou limitée à quelques dizaines de minutes. L'enfant TDA est généralement dépourvu de l'attention sélective, de l'attention soutenue et de l'attention divisée. 
L'attention sélective correspond à une incapacité de concentrer son attention sur un objet ou même une tâche précise comme écouter l'instituteur(rice) ou regarder une image, car il se laisse facilement distraire par les éléments extérieurs, des stimuli qui l'entourent. 
L'attention soutenue se manifeste par l'impossibilité de maintenir son attention suffisamment longtemps sur une tâche ou ses devoirs, de recopier une leçon ou lire un livre durant un temps donné. 
L'attention divisée est l'incapacité de se concentrer sur deux choses simultanément notamment copier une leçon tout en écoutant les explications du professeur.

L'enfant TDA a tendance :
  • à éviter les activités nécessitant un effort mental soutenu ;
  • à s'isoler et à adopter un comportement antisocial ;
  • à avoir recours à la violence ;
  • et à égarer ses affaires.

Symptômes d'un enfant hyperactif sans troubles de l'attention

Le trouble d'hyperactivité se manifeste dans le monde entier et dans toutes les classes sociales. Pourtant médiatisé, il reste mal connu en France. Il faut savoir qu'il existe encore très peu de centres spécialisés dans le traitement et l'accueil des enfants dits hyperkinétiques. L'hyperactivité affecte entre 3 et 6 % des enfants scolarisés, davantage les garçons. Il semblerait que 70% des enfants hyperactifs garderont ce syndrome à l'âge adulte. Un enfant hyperactif commence à présenter des problèmes de comportement dès sa première année de vie. Il pleure souvent, plus longtemps, rencontre des difficultés à s'alimenter, est plus actif et dort moins que la norme. 

À partir de 6 ans, l'enfant hyperactif présente :
  • un manque d'attention ;
  • une incapacité à se concentrer ;
  • une instabilité émotionnelle ;
  • une impulsivité ;
  • une difficulté à obéir ;
  • des signes neurologiques mineurs comme un problème de coordination de la motricité fine. 

L'agitation est constante, l'enfant ne tient pas en place. Ce symptôme peut apparaître dès le plus jeune âge. Il a du mal à rester assis dans sa chaise haute, tente de grimper partout lorsqu’il sait marcher. Il ressent le besoin de se dépenser en permanence. Il court, saute, grimpe, trépigne sans se soucier du danger qu’il est susceptible d'encourir. 

L'impulsivité l'entraine à agir avant de réfléchir. Il a tendance à s'impatienter, à s'imposer dans les conversations et les jeux des autres. Il aime être le centre d'intérêt et a du mal à attendre son tour. Son inattention est souvent décelée à son entrée à l'école. Il a du mal à se concentrer, à être attentif et à suivre les diverses activités. Il éprouve de grandes difficultés quant au respect des consignes imposées que cela soit à la maison ou à l'école. 

L'hyperactivité motrice est davantage visible entre 5 et 12 ans et tend à s'estomper par la suite pour laisser place à un déficit d'attention avec une impulsivité plus marquée.

L'enfant hyperactif non diagnostiqué vit un véritable cauchemar. Il perturbe la classe, est rejeté par ses camarades et ses rapports avec l'enseignant sont difficiles. Il semblerait qu'un enfant hyperkinétique a trois fois plus de risque d'être confronté à l'échec scolaire. Cependant, un enfant qui bénéficie d'un traitement et d'une prise en charge adéquate pourra suivre un cursus scolaire normal et s'épanouir. L'enfant hyperactif a statistiquement un QI (Quotient intellectuel) supérieur à la moyenne et surtout une imagination et une créativité remarquables.

Causes de l'hyperactivité chez l'enfant (sans troubles de l'attention)

L'hyperactivité peut être d'ordre neurologique. Le dysfonctionnement cérébral résulte d'un trouble biochimique quantitatif qui concerne les neurotransmetteurs, avec un manque de sérotonine et un excès de dopamine. Il s'agit d'un dysfonctionnement du métabolisme cérébral qui transmet difficilement les informations au cerveau. Une étude (Nature Medicine, vol. 6, n° 4, avril 2000, pp. 470-473) a mis en évidence des travaux sur les enfants atteints. Une IRM de relaxométrie T2 a révélé des anomalies au niveau du putamen, la structure cérébrale impliquée dans la régulation du comportement moteur. Le putamen joue un rôle dans l'apprentissage et le contrôle moteur, notamment l'articulation de la parole, les fonctions du langage, la récompense, le fonctionnement cognitif et la dépendance. Cela peut venir des facteurs génétiques qui prédisposent à un tempérament turbulent. L’environnement de l'enfant peut aussi exercer une influence sur son comportement, notamment de fortes émotions et un mode éducatif inapproprié.

Symptômes d'un enfant TDAH (troubles de l'attention et hyperactivité)

Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité appartient à la catégorie des troubles du neurodéveloppement (TND). Il n'y a pas de limite d’âge pour évoquer le diagnostic. Avant l’âge de 5 ans, la présence de ces symptômes ne doit alerter que si leur intensité, leur persistance et leur retentissement sont disproportionnés par rapport à la classe d’âge de référence. Il faut rester prudent avant de poser le diagnostic à cause de la variabilité développementale, notamment la régulation de l’attention et le contrôle de l’inhibition des enfants. Le TDAH, trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou hyperactivité avec déficit de l'attention correspond à de grandes difficultés à rester attentif et tenir en place. L’enfant souffrant du trouble de l'attention avec hyperactivité agit de manière impulsive, sans raison apparente, n'arrive pas à se concentrer plus de quelques minutes, même sur ses jouets. Il s'énerve dès qu'il n'arrive pas à accomplir une tâche. Il ne réussit pas à être attentif en classe et a tendance à perturber ses camarades, sans oublier le fait qu'il ne peut se soumettre à la discipline commune. Il est hyperémotif et présente souvent des sautes d'humeur ou des crises de colère. Son sommeil est irrégulier et inférieur à la norme. 

Il associe :
  • le déficit de l'attention ;
  • l'hyperactivité motrice ;
  • une agitation incessante ; 
  • l'incapacité à rester en place lorsque les conditions l'exigent ; 
  • l'impulsivité ;
  • la difficulté à attendre ; 
  • le besoin d'agir ;
  • la tendance à interrompre les activités des autres.
Le comportement de l’enfant présentant les symptômes TDAH est très difficile à supporter pour son entourage qui entraine un véritable rejet de l'enfant par son environnement scolaire, voire familial.

Comprendre les causes du TDAH chez un enfant

Le facteur génétique semble être la cause principale. Des facteurs environnementaux peuvent également avoir une influence comme :
  • L’exposition durant la grossesse à des toxiques, comme le plomb, des médicaments comme le paracétamol ou le Valproate (traitement utilisé dans l'épilepsie), l'exposition aux phtalates, les pesticides organophosphorés et des polluants liés à la circulation automobile. 
  • Des carences nutritionnelles sont également mises en cause comme la ferritine sérique basse, un niveau faible d'acides gras oméga-3, des taux faibles de vitamine D durant la gestation. 
  • Des évènements durant la grossesse et lors de l'accouchement peuvent favoriser la présence d’un TDAH chez l'enfant, notamment un faible poids de naissance, une prématurité, l'hypertension artérielle chez la mère ou d'une obésité. L'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie chez la mère durant la grossesse est également mentionnée. 
  • On parle aussi de carence affective, du stress, des infections, des traumatismes. 

Diagnostic enfant : trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Le TDAH concerne 5,9% des enfants d'âge scolaire et 3% des adultes, correspondant à environ 2 millions de personnes en France. Il faut savoir que cette affection demeure encore largement sous-diagnostiquée, notamment chez les filles. L'attention doit être portée sur les troubles de l'apprentissage souvent associés à un TDAH comme la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, les trouble du langage ou de l'apprentissage de l'écrit. D'autres critères entrent en ligne de compte comme le comportement à la maison et à l'école, si l'enfant a du mal à rester tranquille, oublie ses affaires, bavarde, oublie de retourner sa feuille d'évaluation...
Le diagnostic repose sur un entretien général puis spécifique, un examen clinique et un recueil d’informations auprès des intervenants de l’enfant. Lorsqu'un professionnel de santé soupçonne un TDAH chez l'enfant, il va dans un premier temps orienter l'enfant et sa famille vers un spécialiste du trouble pour confirmer le diagnostic TDAH. Le diagnostic de l'hyperactivité repose sur une procédure rigoureuse.
Le corps médical procède à :
  • Un examen physique global ;
  • Une anamnèse de l'enfant et de la famille (le médecin s'informe sur des événements, le comportement avec des exemples auprès de la famille, les circonstances...)
  • Un examen des capacités auditives et visuelles ;
  • Un examen des capacités intellectuelles et psychomotrices ;
  • Un questionnaire à remplir par les parents et les enseignants permet de rendre compte plus précisément de la situation. 
  • Un électroencéphalogramme (EEG) ;
  • Des tomographies axiales (un scanner cérébral).
Les médecins vont également vérifier si les symptômes de l'enfant sont associés à d'autres troubles comme le trouble de l'apprentissage, les TSA (trouble du spectre de l'autisme), de l'anxiété et un autre trouble du comportement.

Traitement TDAH, TDA, Hyperactivité et accompagnement

Le TDA, TDAH ou l’hyperactivité sont d'origine neurologique, et ne peuvent pas être guéris. Cependant, des traitements peuvent aider à alléger les symptômes et améliorer la qualité de vie. Il s'agit de médication et d'aménagements proposés à l’enfant pour l’aider au quotidien, à la maison comme à l’école. 

Aménager un environnement propice à l‘enfant TDA/H ou hyperactif

Diverses méthodes sont mises en place pour aménager un environnement propice à l'apprentissage et à l'accompagnement scolaire et pédagogique. Il faudra supprimer les stimuli extérieurs capables de distraire l'enfant, placer l'élève près de l'enseignant, à l'avant de la salle de classe, supprimer les divers accessoires inutiles au bon déroulement de l'activité, planifier les tâches et les lui donner une à une. Le fait d’aider un enfant TDAH en classe est très important. Pour cela, il existe des accessoires et des mobiliers pour favoriser sa concentration tout en lui permettant de bouger sans se lever et perturber la classe. Le fait d'isoler l'élève pour le laisser respirer et l'aider à se concentrer peut également être envisageable. Le traitement TDAH, TDA ou d’hyperactivité ne représente qu'un aspect de la prise en charge de l'enfant. Son suivi médical peut se faire selon plusieurs axes comme le psychologue, l'orthophoniste ou encore l'ergothérapeute.

La thérapie via un psychologue vise à travailler sur toutes les dimensions du trouble en modifiant le comportement de l'enfant. On parle de Psychoéducation, PEHP (Programmes d’Entraînement aux Habiletés Parentales) et thérapie cognitive et comportementale et Emotionnelle (TTCE). Cet accompagnement lui enseigne à mieux contrôler ses émotions et à se concentrer. L'orthophoniste accompagne l'enfant dans l'acquisition du langage écrit et oral et à ne pas se sentir en position d'échec en lui redonnant confiance en lui. 
L'ergothérapeute aide l'enfant hyperactif à retrouver une autonomie au quotidien à travers divers jeux et activités. Il l'accompagne dans l'amélioration de la motricité globale, lui fait prendre conscience de son corps et instaure un cadre de vie qui facilite et favorise son intégration que ce soit à la maison ou à l'école.

Traitement de l’hyperactivité et des TDAH

La prise en charge médicamenteuse par le méthylphénidate est principalement indiquée dans le cadre d'une prise en charge globale du TDAH pour améliorer l’attention. Le dosage du méthilphénidate LP est à adapter en fonction de l’efficacité et de la tolérance. Pour un individu donné, les différentes formes n’ont pas nécessairement la même efficacité. Ce psychostimulant a pour mission de booster la production de la dopamine, un neurotransmetteur responsable de l'attention, de la pensée et de la concentration. C'est l'ultime recours lorsque les mesures non médicamenteuses mises en place se sont révélées insuffisantes. La prescription doit être rigoureuse et adaptée à l'âge de l'enfant. Le poids du dépistage dans l'enfance et à l'âge adulte repose en grande partie sur les médecins de proximité, les généralistes et les pédiatres. Lorsque le méthylphénidate est prescrit par le spécialiste, le médecin traitant a la charge de la gestion de ce médicament. Ia pour mission d'assurer qu'il n'y a pas de troubles somatiques notamment une perte de poids et que l'enfant supporte bien le traitement. Pour limiter la saturation des rendez-vous et faciliter l'accès et le parcours de soins des patients, les médecins de proximité peuvent créer un réseau de coordination des soins pour communiquer et garantir un meilleur suivi. En deuxième intention, le médecin propose de l'atomoxétine (AAC) en cas d’inefficacité, intolérance ou contre-indication au MPH.
L’arrêt d’un traitement par MPH ne nécessite pas de précaution particulière : il peut être stoppé rapidement. La Ritaline® ou méthylphénidate nécessite une surveillance médicale stricte. Cette substance dérivée des amphétamines peut entrainer divers effets secondaires comme l'insomnie, un ralentissement du développement staturo-pondéral, des palpitations cardiaques, une diminution de l'appétit, des céphalées, de diarrhées, des douleurs abdominales et des troubles de l'humeur. Il sera prescrit aux enfants de plus de 6 ans, sous contrôle d'un médecin spécialiste des troubles du comportement de l'enfant. La prescription est faite pour une durée maximale de 28 jours sur une ordonnance sécurisée. Cette dernière détaille précisément les quantités prescrites pour une période définie. Une prescription de mélatonine peut être envisagée pour apporter un effet apaisant à l'enfant TDA, TDAH ou hyperactif également en cas d'insomnie comportementale. Celle-ci sera adaptée à chaque enfant. Le professionnel de santé peut prescrire de la mélatonine jusqu'à 8 mg par jour en fonction des besoins de l'enfant. Il s'agit de la mélatonine magistrale (Ll) sur ordonnance sous forme de poudre en gélule, grammée et personnalisée via la prescription.

L'évolution pour un enfant hyperactif ou TDAH ou TDA

Il sera important d'adopter une nouvelle stratégie au quotidien comme donner une consigne à la fois, confier des responsabilités à l'enfant, l'encourager, utiliser des routines et des repères temporels, mettre en place des moments de pauses durant une activité et établir des règles claires dans une durée limitée.
Comment aider un enfant TDAH à se concentrer ? Le port d’un casque anti bruit enfant TDAH peut aider à la concentration. Des balles anti-stress ou fidgets peuvent aider l’enfant à se concentrer et à se canaliser. Les fidgets signifiant « remuer », « tripoter » ou encore « avoir la bougeotte » en anglais sont des petits accessoires utiles aux enfants et adultes ayant un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité. Ils s'utilisent à l'école, à la maison ou en milieu professionnel. Ils aident à focaliser l'attention en proposant un exutoire moteur aux tensions et désirs de mouvement. 

Des chaises ergonomiques avec une assise en forme de ballon, ou encore la bande fidget pour les pieds qui se fixe au niveau des pieds avant d'une chaise pour permettre à l'enfant de poser ses pieds dessus. Cela leur permet de « bouger sans bouger » et contribue à améliorer leur concentration et soulager l'anxiété, sans compter une utilisation silencieuse. Il est important de se demander quel sport pour enfant hyperactif conseiller. Le sport est un excellent moyen pour l'enfant hyperactif, TDA ou TDAH de dépenser le trop-plein d'énergie. Les arts martiaux peuvent convenir aux enfants TDA/H, car cela lui permet de se dépenser, de maitriser son corps et respecter les règles. Ces disciplines peuvent leur redonner confiance en eux et les mettre en valeur. La danse moderne, le hip hop ou toute danse dynamique peut aussi l'aider à exprimer sa créativité et son sens du rythme. La natation, l'athlétisme, le patinage artistique, le skateboard, le roller, le hockey, la gymnastique ou encore l'escalade sont conseillés. De plus, les activités artistiques, le théâtre, la pratique d'un instrument de musique peuvent être bénéfiques pour la concentration et l'épanouissement de la personne. Dans la majorité des cas, les enfants TDAH deviennent des adultes productifs. Ils semblent s'adapter davantage au monde du travail qu'à l'environnement scolaire. Il est important d'insister sur le fait que si ce trouble n'est pas traité durant l'enfance, le risque de suicide, d'abus d'alcool et de stupéfiants est toutefois majoré. En effet, le TDAH présente un risque d’augmentation des accidents, des conduites addictives, des conduites suicidaires et d’activités délictuelles, notamment chez l’adolescent. Le TDAH entraine un risque d’aggravation des conséquences psychologiques, scolaires, familiales et sociales en cas de retard de diagnostic ou d’interventions thérapeutiques. Les enfants TDAH ne deviennent pas plus inattentifs à l'âge adulte, tandis que ceux avec hyperactivité prédominante tendent à devenir moins impulsifs et hyperactifs avec l'âge. D'autres troubles peuvent persister comme les difficultés scolaires, la désorganisation, la faible estime de soi, l'anxiété, la dépression et les difficultés à apprendre à bien se comporter en société.

À retenir

Il est difficile d’évaluer précisément les symptômes d’un enfant TDAH, TDA ou hyperactif. Chaque trouble a ses particularités. Il est nécessaire de consulter son médecin traitant dès les premiers doutes pour qu’il oriente l’enfant et ses parents vers le professionnel en mesure d’apporter les solutions pour les accompagner. La prise en charge précoce est importante, car elle apporte une aide dans les différents apprentissages qui vont être bénéfique pour la construction, l’estime de soi, la confiance en soi et l’épanouissement de l’enfant ainsi que de sa famille. 

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Source :
https://www.cairn.info/l-enfant-et-la-mediation-animale--9782100515363-page-129.html