Les bienfaits du sport chez les personnes atteintes de cancer
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 17/01/2024 à 16h01, publié le 02/02/2023 à 11h02
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J’ai un cancer alors j’arrête toutes activités sportives. Surtout pas !!! Les bénéfices sont nombreux. Alors vite, on rechausse ses baskets et à condition de s’écouter et de ne pas s’épuiser, on pratique une activité physique et on tord le cou aux idées reçues.
On peut aussi pratiquer l’escrime particulièrement pour les femmes en rémission d’un cancer du sein, pour éviter le risque de récidive et se reconstruire physiquement après l’opération. L’escrime permet de retrouver la mobilité de l’épaule, une bonne posture et un meilleur équilibre. L’aviron est également conseillé et adapté aux femmes opérées au niveau du sein ou de l’aisselle. Les gestes de l’aviron permettent de se redresser, de travailler tout son corps et son endurance. La natation renforce tous les muscles en douceur, en raison de l’eau et de la flottabilité.
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Si lors de votre séance si vous ressentez des douleurs, vous avez des nausées ou vous vous sentez mal, il vaut mieux abréger la séance, il ne faut pas que ça vous fasse du mal et le mieux est d’y prendre du plaisir.
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Quels sont les bienfaits du sport lorsque l’on est atteint d’un cancer ?
L’activité physique régulière est déjà recommandée en prévention des cancers, mais elle l’est aussi pendant et après un cancer pour augmenter les chances de guérison, l’espérance de vie et diminuer le risque de récidive.Il réduit la fatigue
Les études montrent que l’activité physique diminue la fatigue d’environ 25 %, jusqu’à 32 % chez des femmes souffrant d’un cancer du sein, pendant ou après les traitements. Il y a très peu de contre-indications, même si l’activité doit être adaptée à l’état de forme et aux situations particulières (présence d’une chambre implantable, cicatrices, sensibilité des extrémités...). Tous les mouvements du quotidien comptent aussi, y compris le fait de marcher davantage. Mieux vaut tout de même reporter la séance en cas de fièvre ou de fatigue extrême.Il a une action sur les douleurs
Une étude a montré que les femmes qui pratiquent un sport se plaignent en moyenne de 30 % de douleurs en moins que celles qui ne pratiquent pas. Il permet de refaire le muscle et perdre la graisse La maladie et ses traitements s’accompagnent souvent d’une perte de poids et surtout de masse musculaire. En récréant de la fibre musculaire, le sport compense cette fonte. De plus, il aide à limiter la prise de masse grasse que peuvent favoriser certains traitements anti-hormonaux.Il réduit les lymphœdèmes
Les exercices qui travaillent la souplesse et l’équilibre améliorent la capacité de mouvements après une chirurgie. C’est le cas notamment après une chirurgie du sein avec curage axillaire. Après la rééducation, pratiquer une activité physique adaptée, qui mobilise le bras en douceur (escrime, gym douce, natation…), aide à réduire son gonflement.Il diminue l’anxiété
Les personnes malades qui pratiquent une activité physique présentent moins de symptômes dépressifs, moins de troubles du sommeil et prennent moins de psychotropes. Le fait de pratiquer en groupe permet de rompre l’isolement, de partager son expérience et de trouver du soutien.Il renforce l’estime de soi et la qualité de vie
En modifiant l’image corporelle, le sport aide aussi à retrouver confiance en soi. Sommeil, anxiété, dépression, bien-être… autant d’aspects sur lesquels un peu d’activité physique peut apporter une réelle valeur ajoutée. On s’assouplit, on évacue les tensions accumulées et on se réapproprie son corps.Il diminue le risque de récidives
Les patients les plus sportifs échappent davantage au risque de rechute. Faire du sport diminue aussi les sécrétions de certaines hormones dont se nourrissent les cellules cancéreuses. Le risque de rechute des cancers de la prostate, du sein et du côlon est diminué de moitié, à condition que l’activité physique soit suffisamment régulière et intense.Quels sports pratiquer ?
Tous les mouvements effectués dans nos vies quotidiennes font partie de ce que l’on peut appeler une activité physique. Si possible, on marche le plus possible en se fixant des challenges chaque jour. On peut faire du vélo, du jardinage, se mettre au yoga, investir dans un vélo d’appartement…On peut aussi pratiquer l’escrime particulièrement pour les femmes en rémission d’un cancer du sein, pour éviter le risque de récidive et se reconstruire physiquement après l’opération. L’escrime permet de retrouver la mobilité de l’épaule, une bonne posture et un meilleur équilibre. L’aviron est également conseillé et adapté aux femmes opérées au niveau du sein ou de l’aisselle. Les gestes de l’aviron permettent de se redresser, de travailler tout son corps et son endurance. La natation renforce tous les muscles en douceur, en raison de l’eau et de la flottabilité.
A lire aussi : Faire du sport à la maison
À quelle fréquence pratiquer une activité physique ?
Pas de stress pour la régularité, le plus important est d’écouter son corps et le personnel médical. Le Fonds mondial de recherche contre le Cancer préconise une activité physique douce de 30 à 60 minutes, tous les jours ou 5 fois par semaine, c’est déjà un excellent rythme.Si lors de votre séance si vous ressentez des douleurs, vous avez des nausées ou vous vous sentez mal, il vaut mieux abréger la séance, il ne faut pas que ça vous fasse du mal et le mieux est d’y prendre du plaisir.
Il est important de prendre soin de soi, de son corps et de sa peau. Découvrez les produits Même Cosmétic Cancer qui apportent une protection, un réconfort et une hydratation à la peau et au cuir chevelu.
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