Comment diagnostiquer et soigner une déchirure musculaire ?
- Par Samuel Rault, mis à jour le 09/10/2024 à 16h10, publié le 06/04/2023 à 11h04
- Temps de lecture : ~ 0 minutes
Un effort ou un choc peuvent entrainer une déchirure musculaire. Généralement, muscles et tendons se réparent en quelques semaines. Encore faut-il avoir fait le diagnostic, réaliser les bons premiers gestes et respecter certaines consignes pour s’assurer d’une guérison rapide.
Elle peut être bénigne, suite à un étirement excessif de quelques fibres musculaires. Mais, elle peut aussi être plus grave lorsque le muscle est partiellement ou totalement déchiré.
La déchirure musculaire touche surtout le mollet, la cuisse, le dos, l’épaule ou les muscles entre les côtes (intercostaux). Elle est fréquente chez le sportif.
Ils s’étendent d’une douleur du muscle à la palpation à une douleur accentuée par l’étirement et la contraction du muscle.
Cette douleur peut s’accompagner de rougeur, hématome, gonflement avec œdème, mouvements limités, raideurs musculaires…
On parle de déchirure légère s'il n’y a pas de perte de force ni d’amplitude, seulement une douleur du muscle qui se manifeste le lendemain de l’activité.
On parle de déchirure modérée lorsque la douleur est immédiate, et s’accompagne d’un gonflement et d’une perte de force.
On parle de déchirure grave quand la totalité des fibres du muscle sont déchirées. La douleur est très intense, le gonflement important et la perte de force quasi totale. La consultation médicale est indispensable d’autant plus qu’un traitement chirurgical devra peut-être être envisagé.
L’objectif est de minimiser l’hématome du muscle blessé et, par la suite, la taille de la cicatrice du tissu conjonctif.
Le froid doit être appliqué par intermittence pendant 15 à 20 minutes, 3 à 5 fois par jour. Le chaud n’est pas conseillé en cas de déchirure musculaire. Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article sur la thermothérapie.
L’élévation du membre blessé permet de limiter le gonflement et de favoriser le retour veineux.
La mise en place d’un bandage élastique ou le port d’un bas de contention pour les déchirures touchant le mollet ou la cuisse sont recommandés.
Des antalgiques (type paracétamol) peuvent être pris pour soulager la douleur pendant la phase inflammatoire.
Il faut toutefois éviter les médicaments de type AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens) tels que l’aspirine ou l’ibuprofène car, leur fonction anticoagulante augmente l’œdème par épanchement sanguin. Une fois le saignement arrêté, ils peuvent à nouveau être utilisés pour réduire l’inflammation.
Le collagène aide à la réparation des tissus musculaires et conjonctifs.
Les huiles essentielles, comme la lavande, l’eucalyptus citronné, la menthe poivrée peuvent être utilisées comme anti-douleurs.
Mais attention, le massage du muscle déchiré n’est pas recommandé les premiers jours. Ce massage doit rester superficiel, sans appui sur le muscle, juste pour faire pénétrer l’huile sur la peau.
Mais l’immobilisation initiale doit être courte et suivie d’une mobilisation précoce, afin de guider la régénération des fibres musculaires tout en limitant les adhérences.
La reprise de la marche est conseillée dès que la douleur le permet. La reprise des activités sportives n'est possible que sur avis médical et après cicatrisation complète.
Une semaine après, les lésions musculaires se réparent peu à peu, et un nouveau tissu conjonctif se met en place.
Cette phase peut se prolonger jusqu’à 70 jours.
Le remodelage du muscle s’étend parfois sur plusieurs mois.
Les lésions de déchirure musculaire sont considérées comme guéries, si la récupération de la mobilité est complète, si la force du membre est redevenue normale et lorsqu’il n'existe plus de douleurs, ni au repos, ni à l'étirement, ni à la contraction musculaire. Il sera conseillé de réaliser un strapping pour prévenir les récidives via des bandes adhésives Medisto notamment.
Retrouvez notre fiche conseil sur les blessures fréquentes au football et au rugby !
Qu’est ce qu’une déchirure musculaire ?
La déchirure musculaire, ou claquage, est une blessure du muscle, ou de la jonction entre le muscle et le tendon (musculo-tendineuse).Elle peut être bénigne, suite à un étirement excessif de quelques fibres musculaires. Mais, elle peut aussi être plus grave lorsque le muscle est partiellement ou totalement déchiré.
La déchirure musculaire touche surtout le mollet, la cuisse, le dos, l’épaule ou les muscles entre les côtes (intercostaux). Elle est fréquente chez le sportif.
Quels sont les symptômes de la déchirure musculaire ?
Les symptômes varient en fonction de la gravité de la blessure.Ils s’étendent d’une douleur du muscle à la palpation à une douleur accentuée par l’étirement et la contraction du muscle.
Cette douleur peut s’accompagner de rougeur, hématome, gonflement avec œdème, mouvements limités, raideurs musculaires…
On parle de déchirure légère s'il n’y a pas de perte de force ni d’amplitude, seulement une douleur du muscle qui se manifeste le lendemain de l’activité.
On parle de déchirure modérée lorsque la douleur est immédiate, et s’accompagne d’un gonflement et d’une perte de force.
On parle de déchirure grave quand la totalité des fibres du muscle sont déchirées. La douleur est très intense, le gonflement important et la perte de force quasi totale. La consultation médicale est indispensable d’autant plus qu’un traitement chirurgical devra peut-être être envisagé.
Comment traiter une déchirure musculaire ?
Repos, Glace, Compression, Elevation
Le traitement initial de la déchirure musculaire est : Repos, Glace, Compression et Elévation ou protocole Rice en anglaisL’objectif est de minimiser l’hématome du muscle blessé et, par la suite, la taille de la cicatrice du tissu conjonctif.
Le froid doit être appliqué par intermittence pendant 15 à 20 minutes, 3 à 5 fois par jour. Le chaud n’est pas conseillé en cas de déchirure musculaire. Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article sur la thermothérapie.
L’élévation du membre blessé permet de limiter le gonflement et de favoriser le retour veineux.
La mise en place d’un bandage élastique ou le port d’un bas de contention pour les déchirures touchant le mollet ou la cuisse sont recommandés.
Des antalgiques (type paracétamol) peuvent être pris pour soulager la douleur pendant la phase inflammatoire.
Il faut toutefois éviter les médicaments de type AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens) tels que l’aspirine ou l’ibuprofène car, leur fonction anticoagulante augmente l’œdème par épanchement sanguin. Une fois le saignement arrêté, ils peuvent à nouveau être utilisés pour réduire l’inflammation.
Remèdes naturels
Le curcuma réduit l’inflammation et améliore la récupération musculaire. Cet anti-inflammatoire naturel peut être pris sous forme de complément alimentaire.Le collagène aide à la réparation des tissus musculaires et conjonctifs.
Les huiles essentielles, comme la lavande, l’eucalyptus citronné, la menthe poivrée peuvent être utilisées comme anti-douleurs.
Mais attention, le massage du muscle déchiré n’est pas recommandé les premiers jours. Ce massage doit rester superficiel, sans appui sur le muscle, juste pour faire pénétrer l’huile sur la peau.
Séances de kinésithérapie
De séances de kinésithérapie peut être réalisées pour aider le muscle à se réadapter au mouvement puis à l’effort. Plusieurs techniques peuvent être employées : les ultrasons (vibrations pour diminuer l’inflammation et améliorer la circulation sanguine), la cryothérapie (traitement par le froid pour diminuer les douleurs et l’œdème), la balnéothérapie.Quel temps de repos ?
La durée du repos est variable selon la gravité de la déchirure musculaire. Elle est de quelques jours en cas d'élongation à plusieurs semaines en cas de rupture musculo–tendineuse totale.Mais l’immobilisation initiale doit être courte et suivie d’une mobilisation précoce, afin de guider la régénération des fibres musculaires tout en limitant les adhérences.
La reprise de la marche est conseillée dès que la douleur le permet. La reprise des activités sportives n'est possible que sur avis médical et après cicatrisation complète.
Comment évolue une déchirure musculaire ?
L'inflammation est présente pendant les premiers jours qui suivent la déchirure musculaire.Une semaine après, les lésions musculaires se réparent peu à peu, et un nouveau tissu conjonctif se met en place.
Cette phase peut se prolonger jusqu’à 70 jours.
Le remodelage du muscle s’étend parfois sur plusieurs mois.
Les lésions de déchirure musculaire sont considérées comme guéries, si la récupération de la mobilité est complète, si la force du membre est redevenue normale et lorsqu’il n'existe plus de douleurs, ni au repos, ni à l'étirement, ni à la contraction musculaire. Il sera conseillé de réaliser un strapping pour prévenir les récidives via des bandes adhésives Medisto notamment.
A retenir :
La déchirure musculaire ne doit pas être confondue avec les courbatures, ou une contusion musculaire qui fait suite à un choc direct sur le muscle et entraine une douleur musculaire et un hématome. Le massage à l'aide d'un gel, d'une huile ou d'un baume comme le produit de la marque L'élixir du Suédois.Retrouvez notre fiche conseil sur les blessures fréquentes au football et au rugby !
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